FAITS DIVERS – Un Isérois de 56 ans a été arrêté le 8 mars 2024, à sa descente d’avion, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, avec 6 kilos de cocaïne dans ses valises. Recruté comme « mule », cet habitant du plateau matheysin arrivait des Antilles néerlandaises. Deux autres Isérois, soupçonnés d’avoir commandité l’opération, ont été interpellés. Les trois suspects ont été mis en examen et écroués, mardi 12 mars.
La saisie a été effectuée par les policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Grenoble (ex-PJ), vendredi 8 mars 2024, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Ceux-ci ont arrêté un Isérois de 56 ans à sa descente d’avion, en provenance des Antilles néerlandaises, avec 6 kilos de cocaïne empaquetés dans ses valises, indique le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné libéré.
L’aboutissement d’une enquête ouverte en 2023 par la PJ, sur commission rogatoire d’une juge d’instruction grenobloise. Au fil de leurs investigations, les policiers avaient réussi à identifier ce suspect. Un Matheysin – connu jusque-là pour des délits mineurs – soupçonné d’être employé comme « mule » pour convoyer la cocaïne entre les Antilles et la région grenobloise, moyennant quelques milliers d’euros.
Les trois suspects placés sous mandat de dépôt
Dans la foulée de son arrestation, deux autres suspects, résidant à Échirolles et à Claix, ont été interpellés à leur tour. Également dans le viseur des enquêteurs, ces deux hommes âgés de 36 et 39 ans étaient quant à eux suspectés d’avoir recruté le quinquagénaire et organisé son voyage. Selon Le Dauphiné libéré, le premier d’entre eux, libéré l’an dernier, avait d’ailleurs déjà été condamné à quatre ans de prison dont un an avec sursis, pour le même type de faits.
Les trois suspects ont été placés en garde à vue pour une durée de 96 heures, avant d’être présentés, mardi 12 mars, à la juge d’instruction, qui les a mis en examen pour “trafic et importation de produits stupéfiants” et “association de malfaiteurs”. Le juge des libertés et de la détention les a ensuite placés sous mandat de dépôt et écroués, suivant les réquisitions du parquet.