FLASH INFO – Trois nouvelles personnes ont été mises en examen ce 15 octobre 2020 pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, dans le cadre du démantèlement d’un trafic de stupéfiants et de la saisie en août dernier de 16 kg de cocaïne en provenance de l’île de Saint-Martin aux Antilles.
L’un d’eux, âgé de 63 ans, a été placé en détention provisoire.
Les policiers de Grenoble ont retrouvé à son domicile 15 fusils et 4 armes de poing, ainsi que des munitions, des quantités importantes de poudres pouvant servir de produit de coupe ou entrant dans la fabrication de cachets d’ecstasy. Mais également d’importantes quantités de produits réagissant aux tests, 510 grammes d’héroïne, 740 grammes d’amphétamines et 1 865 grammes de cocaïne.
Un autre homme âgé de 33 ans est soupçonné d’avoir assuré la logistique du voyage des deux « mules ». D’après Boris Duffau, procureur adjoint à Grenoble, il était notamment chargé de l’achat des billets d’avion et du transport à l’aéroport de Roissy. À son domicile, les enquêteurs ont aussi trouvé 90 grammes d’herbe de cannabis.
Un troisième individu, âgé de 30 ans, est soupçonné quant à lui d’avoir pris une part active dans le trafic et notamment d’avoir revendu à de nombreux clients des produits stupéfiants. Ces deux derniers ont été incarcérés, le temps que le juge des libertés et de la détention décide le 19 octobre de les placer ou non en détention provisoire.
Une femme également soupçonnée de blanchiment de fonds
Une femme avait également été interpellée le 12 octobre 2020 et sera convoquée ultérieurement par la juge d’instruction. Agée de 45 ans, elle est soupçonnée de blanchiment de fonds provenant du trafic de stupéfiants. Elle louait un coffre-fort dans une agence bancaire, où la police judiciaire a saisi 50 300 euros en espèces.
Quant au voisin d’un des gardés à vue, dans le garage duquel les policiers ont retrouvé une très grande quantité de cachets d’ecstasy dont il semblait ignorer la présence, il a été remis en liberté.
Ces trois mises en examen viennent s’ajouter aux quatre personnes déjà écrouées pour les mêmes chefs le 4 août dernier.