EN BREF – L’association de défense de la cause animale Paz (pour Paris animaux zoopolis) lance un appel à la Ville de Vienne concernant la gestion de sa population de pigeons. Dans un communiqué en date du 9 mars 2024, elle explique en effet avoir découvert que ceux-ci sont capturés puis tués par gazage.
C’est à la suite d’une demande de documents administratifs que Paz a appris que la Ville de Vienne faisait appel aux services de la société Rentokil, spécialisée « dans le secteur de la dératisation, de la désinsectisation et de la désinfection ». Société, décrit l’association, qui utilise des lance-filets pour capturer les pigeons et des caissons à CO2 pour les tuer. Tandis que la capture soumet les animaux à un « stress intense », le gazage représente « une mort lente et douloureuse », juge-t-elle.
En lieu et place de la capture et de la mise à mort, Paz propose d’autres solutions pour réguler la population des pigeons. En l’occurrence, les pigeonniers contraceptifs qui, « bien entretenus et en nombre suffisant, […] permettent de limiter les naissances ». Mais aussi le maïs contraceptif, soit un maïs « recouvert d’une couche de nicarbazine, un contraceptif oral spécifique aux oiseaux, qui agit sur la membrane vitelline située entre l’albumen de l’œuf et le jaune, empêchant ainsi le développement de l’embryon ».
L’association note encore avoir eu du mal à obtenir les informations demandées à la Ville de Vienne concernant la façon dont celle-ci gère sa population de pigeons. « Pour avoir accès à ces documents, nous avons dû attendre plus d’un an : ce n’est qu’après avoir saisi la Cada [Commission d’accès aux documents administratifs, ndlr] que la mairie de Vienne nous a envoyé les documents », fait-elle ainsi savoir (voir encadré). La municipalité craignait-elle d’y laisser des plumes ?
Sollicitée par Place Gre’net, la Ville de Vienne indique que le traitement de notre demande de réaction « est en cours ».
Paz continue de fustiger la « politique d’opacité » de la Ville de Grenoble
Si l’association Paz regrette d’avoir dû saisir la Commission d’accès aux documents administratifs pour obtenir des informations sur la gestion des pigeons par la Ville de Vienne, elle continue de désigner Grenoble comme autre mauvaise élève dans le domaine. « La Ville de Grenoble aurait-elle quelque chose à cacher sur sa gestion des pigeons ? », interroge-t-elle, précisant avoir saisi le tribunal administratif en 2022 pour obtenir les informations.
L’association avait déjà émis ces critiques en janvier 2023, que l’élue animaliste de Grenoble Sandra Krief avait qualifiées « d’attaques gratuites ». « On lui a refilé tout ce qu’on avait, c’est-à-dire les factures de la nourriture des pigeons qui attestent que, toutes les semaines, les pigeons dans les pigeonniers contraceptifs sont nourris », faisait valoir l’adjointe. Paz, pour sa part, continue de parler de « politique d’opacité ». L’ambiance ne semble donc toujours pas se prêter aux roucoulades.
Une réflexion sur « « Une mort lente et douloureuse » : la Ville de Vienne appelée à cesser le gazage des pigeons »
qu elle honte que l homme est destructeur je vois ce qui ce passe autour de moi et je suis effare quand je vois le nombre de chenil ou on enferme des chiens dans des petits espaces pour le plaisir de certains chasseurs et qu ils ne sortent jamais aucun sentiments seulement les sortir quelques jours dans l annee pour la chasse ne nous etonnons pas que la societe va mal