FLASH INFO – Le CHU Grenoble-Alpes va faire de plus en plus appel au robot chirurgical Da Vinci Xi, installé au bloc opératoire de l’hôpital Michallon depuis début septembre 2023. Un équipement qui « permet de réaliser des interventions plus complexes par voie mini-invasive, avec précision, en repoussant les possibilités techniques » et qui comptait déjà cent opérations à son actif en fin d’année.
« Ce robot de télémanipulation est équipé d’un système offrant aux chirurgiens une amplitude similaire voire meilleure que celle de la main humaine », explique le CHU Grenoble-Alpes. Le Da Vinci Xi est en effet équipé de quatre bras « permettant une meilleure souplesse et exécution de l’intervention ». Les chirurgiens peuvent, par exemple, accéder sous la cage thoracique, ce que le précédent robot du CHU Grenoble-Alpes ne permettait pas.
Les avantages de la nouvelle technologie sont au bénéfice des praticiens… et des patients, insiste l’hôpital. « Cette nouvelle technologie permet des interventions moins invasives, mieux tolérées et plus rapides, offrant une meilleure récupération », indique-t-il. Et d’ajouter que « la morbidité est réduite et [que] le Da Vinci Xi permet d’améliorer la prise en charge et la qualité des soins offerts aux patients ».
Pour l’heure, précise l’hôpital, c’est au sein des services d’urologie et de chirurgie digestive que le nouveau robot est utilisé par les chirurgiens. Mais d’autres équipes doivent prochainement adopter à leur tour le nouvel équipement, « notamment celles de chirurgie colorectale, chirurgie thoracique et chirurgie hépatobiliaire ». Outre une plus grande souplesse, le Da Vinci Xi permet en effet une augmentation sensible du nombre d’opérations.
« La chirurgie robotique, en chirurgie urologique, a vraiment révolutionné nos pratiques. Ça amène l’opérateur au plus près des organes, avec une vision de très grande qualité », se félicite le chirurgien urologue Gaëlle Fiard. Quant à son confrère Gil Frey, chirurgien thoracique et endocrinien, il souligne les bienfaits du Da Vinci Xi pour la formation, « parce que c’est beaucoup plus facile d’apprendre une intervention quand on a la même vision que le chirurgien, avec la double console dont on dispose ».
Image de une : CHU Grenoble-Alpes, capture d’écran YouTube.