FOCUS - Dans le cadre d'une concertation lancée par le ministère de la Transition écologique, la Métro grenobloise et son président Christophe Ferrari ont adressé par courrier leurs préconisations pour accélérer la décarbonation des moyens de chauffage des bâtiments. Non sans livrer quelques considérations politiques, et mettre en avant les expériences menées sur leur territoire.
Quelles pistes pour décarboner les moyens de chauffage des bâtiments? Tel est l'un des enjeux de la concertation lancée par le ministère de la Transition écologique entre le 5 juin et le 28 juillet 2023. Une demande de concertation à laquelle la Métro a répondu (in extremis) dans un courrier en date du 27 juillet 2023, à destination du ministre Christophe Béchu. L'occasion pour l'intercommunalité d'adresser six recommandations... et beaucoup de remarques préalables.
Signé par le président de la Métropole Christophe Ferrari, le courrier explique en effet vouloir "faire une contribution ouverte de manière à éclairer le débat au vu des constats [que la Métropole] a pu faire sur son territoire après plus de dix ans d'actions volontaristes menées pour décarboner le secteur de l'habitat". Et si le propos devient rapidement très technique, il n'en développe pas moins en introduction quelques considérations plus générales.
Chauffage : la Métro plaide pour la sobriété... et l'autonomie
Ainsi, la Métropole insiste-t-elle sur la nécessité de faire des politiques de sobriété et de l'isolation thermique des bâtiments des priorités. "Quelle que soit l'énergie qui sera utilisée, cette énergie sera précieuse et aura, même si elle est décarbonée, un impact environnemental et un coût important pour le consommateur. II est donc primordial de l'économiser et de ne pas céder à la tentation de travailler uniquement sur les modes de chauffage", souligne-t-elle.
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