FIL INFO — La commune de Gières a inauguré fin octobre son nouveau réseau public de chaleur. Alimenté à 90 % en bois local, le réseau doit alimenter résidences, bâtiments communaux, ainsi que le futur centre de santé.
Le bois, source de chaleur de demain en Isère ? Fin octobre 2019, Gières inaugurait son nouveau réseau public de chaleur, alimenté à 90 % par du bois. Une ressource qui « proviendra de la région, dans un rayon de 75 km maximum autour de Gières », précise la Métropole. Après Champagnier, Brié-et-Angonnes, Quaix-en-Chartreuse ou encore Eybens, celle-ci rejoint ainsi le club des communes métropolitaines à se convertir au chauffage au bois.
Si l’installation doit produire, dans un premier temps, 1 400 MWh sur la période 2019 – 2020, la Métro compte à terme sur une production de 3 000 MWh. Objectif : alimenter en chaleur les copropriétés voisines, des bâtiments communaux ainsi que le futur centre de santé. À l’heure actuelle, plusieurs locaux sont déjà raccordés au réseau. Dont le groupe scolaire et la bibliothèque municipale de la commune.
Des réseaux publics plus économes et écolos
Les autres raccordements à venir ? Deux bâtiments place de la République, la copropriété du Mezzo et la maison médicale à l’horizon 2020, annonce la Métro. En attendant l’Anthéa, encore en cours de construction, en 2021. Au total, la mise en place du nouveau réseau public de chaleur a représenté plus de 2,2 millions d’euros, répartis entre la Métro (1 266 000 euros), l’Ademe (595 000 euros) et l’État (360 000 euros).
Outre le fait de « favoriser l’économie et l’emploi » de par son origine, le bois présente des vertus environnementales, insiste la Métropole. Le réseau de chaleur de Gières « permettra la réduction d’environ 84 % des émissions de CO2 du quartier », estime ainsi la collectivité. Qui s’engage dans une généralisation des réseaux publics, considérés plus écolos et économes. Prochain projet ? Un réseau sur quatre bâtiments communaux de Sassenage, annoncé pour décembre 2019.