Le réseau de cha­leur urbain de la Métropole (de nou­veau) label­lisé Écoréseau de chaleur

Le réseau de cha­leur urbain de la Métropole (de nou­veau) label­lisé Écoréseau de chaleur

FIL INFO — Pour la deuxième année consé­cu­tive, la Métropole de Grenoble décroche le label Écoréseau de cha­leur. Un label qui pro­meut l’éner­gie renou­ve­lable et de récu­pé­ra­tion, en insis­tant éga­le­ment sur la com­pé­ti­ti­vité éco­no­mique et l’exi­gence sociale. De quoi per­mettre à la Métro de van­ter son réseau de cha­leur urbain et de mettre en avant ses objec­tifs en matière environnementale.

La Métropole de Grenoble décroche pour la deuxième année consé­cu­tive le label Écoréseau de cha­leur. Un « label privé col­lec­tif » géré par l’as­so­cia­tion Amorce, en par­te­na­riat avec l’Agence de l’environnement et de la maî­trise de l’Énergie (Ademe). Son but ? Contribuer au déve­lop­pe­ment des réseaux de cha­leur à éner­gies renou­ve­lables, et « valo­ri­ser les col­lec­ti­vi­tés locales qui assurent la maî­trise de ce ser­vice public ».

Centrale de la poterne, réseau urbain de chaleur de la Métropole de Grenoble. © CCIAG - TéléGrenoble

Centrale de la poterne, réseau urbain de cha­leur de la Métropole de Grenoble. © CCIAG – TéléGrenoble

Pour rem­por­ter ce label, la col­lec­ti­vité can­di­date doit rem­plir trois condi­tions, décrit encore Amorce. D’une part, « la jus­ti­fi­ca­tion de l’exi­gence envi­ron­ne­men­tale », en attes­tant notam­ment que le réseau de cha­leur com­prend plus de 50 % d’éner­gie renou­ve­lable ou de récu­pé­ra­tion. D’autre part, « la jus­ti­fi­ca­tion de la com­pé­ti­ti­vité éco­no­mique » : le réseau de cha­leur doit ainsi être com­pé­ti­tif par rap­port aux coûts des chauf­fages col­lec­tifs au gaz ou au fioul domestique.

La Métro vante « l’ex­cel­lence » de son réseau de cha­leur urbain

La troi­sième et der­nière condi­tion rete­nue par Amorce concerne « l’exi­gence sociale ». L’association attend en effet des col­lec­ti­vi­tés qu’elle « rende compte de son ser­vice auprès des abon­nés et des usa­gers du ser­vice public à tra­vers un lieu de concer­ta­tion » et mette à dis­po­si­tion ses dif­fé­rents docu­ments d’ex­ploi­ta­tion. Amorce entend ainsi « prendre en compte la démarche de la col­lec­ti­vité pour aug­men­ter la concer­ta­tion et la trans­pa­rence du ser­vice public ».

Chantier Biomax © Place Gre'net

Chantier Biomax © Place Gre’net

Autant de cri­tères rem­plis par la Métropole de Grenoble ? Oui, si l’on en croit la nou­velle label­li­sa­tion de l’Établissement public de coopé­ra­tion inter­com­mu­nale (EPCI) au sor­tir de la Semaine de la cha­leur renou­ve­lable orga­ni­sée début décembre 2019. Si l’in­for­ma­tion n’a pas encore été ren­due publique sur le site de l’as­so­cia­tion Amorce, la Métro ne manque pas de relayer la nou­velle à tra­vers un com­mu­ni­qué de presse.

Pas ques­tion en effet de rater l’oc­ca­sion de van­ter « l’excellence du réseau de cha­leur urbain métro­po­li­tain » et ses « 72 % d’énergies renou­ve­lables et de récu­pé­ra­tion » qui consti­tuent, selon la Métropole, « une pre­mière natio­nale ». Objectif ? Atteindre les 85 % d’ici 2022, via la mise en place de l’u­nité de cha­leur 100 % bois Biomax, et la réa­li­sa­tion d’a­mé­lio­ra­tions sur les cen­trales de Villeneuve et Poterne.

Inauguration du réseau de chaleur de Gières en octobre 2019 © Grenoble-Alpes Métropole - Lucas Frangella

Inauguration du réseau de cha­leur de Gières en octobre 2019. © Grenoble-Alpes Métropole – Lucas Frangella

Et la Métro de rap­pe­ler un autre objec­tif : « aug­men­ter la pro­duc­tion d’énergie renou­ve­lable locale du ter­ri­toire de 35 % à hori­zon 2030, tout en rédui­sant dans le même temps la consom­ma­tion d’énergies fos­siles de 30 % ». Une ambi­tion au ser­vice de laquelle le réseau de cha­leur métro­po­li­tain consti­tue « un outil déci­sif ». De même que les réseaux de cha­leur locaux, comme récem­ment celui de Gières, ali­menté à 90 % en bois local.

Florent Mathieu

Florent Mathieu

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