FLASH INFO — C’est une constante chaque année et la Métropole de Grenoble ne manque pas de le faire savoir : pour la quatrième année consécutive, Grenoble Alpes Métropole est distingué par le label « Écoréseau de chaleur », décerné par l’Ademe et l’association Amorce.
Nouveauté du label 2022 : si la Métro est récompensée pour son réseau de chaleur urbain, le réseau de proximité de Gières mis en place en 2020 compte également parmi les motifs de distinction. Un réseau qui alimente l’école, la bibliothèque, la salle communale et des copropriétés privées, avec une chaleur produite « à 90% par du bois issu de plaquettes forestières, en provenance de 75 km de distance maximum », écrit l’intercommunalité.
Le réseau de la chaleur de la Métropole, pour sa part, « approvisionne en chaleur et en eau chaude 46 000 logements, une partie du campus universitaire, le Centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes, des musées, des bureaux administratifs et d’entreprise, etc. », décrit encore la Métropole. Le tout sur sept communes : Grenoble, Échirolles, Saint-Martin-d’Hères, Eybens, Gières, La Tronche et Le Pont-de-Claix.
Un réseau qui se veut résolument « écologique », vante-t-elle. Et ceci en consommant « près de 80% d’énergies renouvelables et de récupération (essentiellement du bois, des ordures ménagères et de la chaleur industrielle) », via en particulier la centrale Biomax mise en service en 2020 sur la Presqu’île de Grenoble, « en remplacement d’une ancienne unité de chaleur au fioul, soit 12 000 tonnes de CO2 en moins par an ».