FOCUS – Après les fortes tensions au sein du service de chirurgie pédiatrique du CHU Grenoble-Alpes (Chuga) et la réorganisation de l’accueil au service de nuit des urgences, Monique Sorrentino, directrice générale du Chuga a dressé un point de situation, vendredi 2 juin 2023. Au menu ? La situation au service des urgences adultes, celle en chirurgie pédiatrique, un projet d’établissement et des perspectives de recrutement permettant des ouvertures de lits. Dans un contexte général de manque de personnels, la direction a insisté sur les efforts accomplis et sur ce qu’il reste à faire pour améliorer la prise en charge des patients aux urgences et en chirurgie pédiatrique.
Monique Sorrentino, directrice générale du CHU Grenoble-Alpes (Chuga), a fait le point, vendredi 2 juin, sur la prise en charge des patients aux urgences adultes et en chirurgie pédiatrique. Mais aussi, plus largement, sur la trajectoire de l’hôpital grenoblois, ce en compagnie de Marie-Thérèse Leccia, présidente de la Commission médicale d’établissement (CME).
« Même s’il a connu beaucoup de crises et de difficultés au quotidien, l’ensemble de la communauté médicale, paramédicale et administrative travaille d’arrache-pied pour arriver à construire une nouvelle trajectoire pour le CHU de Grenoble avec des éléments positifs supplémentaires », a ainsi assuré d’emblée la directrice générale.
De fait, après de fortes tensions en chirurgie pédiatrique et un service des urgences adultes en fonctionnement toujours « adapté », faute de personnel, Monique Sorrentino appelle de ses vœux des jours meilleurs. Ce alors même que les organisations syndicales du Chuga et du Centre hospitalier Alpes-Isère (Chai) s’unissent à travers des revendication communes pour obtenir de meilleures conditions de travail.
Des actions en amont pour limiter le nombre de passages aux urgences
« Il y a une mobilisation collective extrêmement importante pour organiser les soins non programmés à l’échelle du territoire », affirme Monique Sorrentino. En effet, poursuit-elle, « avec les cliniques, les hôpitaux publics et la médecine libérale, nous avons déclenché un plan territorial pour discuter des difficultés particulières sur le secteur des urgences ». Un travail qui a produit des résultats positifs, selon la directrice, « même s’ils ne sont pas encore suffisants pour complètement sortir de la crise des urgences », pondère-t-elle néanmoins.
Au nombre des actions en amont des urgences, celles visant à limiter le nombre de passages conduisant à une diminution de 15 % par rapport à 2019. « Il y a par conséquent des patients plus lourds à prendre en charge. Mais grâce à l’effort collectif du Samu et de la médecine libérale pour bien réguler les flux, un recours à un médecin traitant permet aux patients de ne pas devoir aller systématiquement aux urgences », explique Monique Sorrentino.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 60 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous