FLASH INFO – « Un geste sym­bo­lique qui en dit long ». C’est ainsi que la Métropole de Grenoble qua­li­fie le fran­chis­se­ment des 20 000 com­pos­teurs dis­tri­bués sur son ter­ri­toire. À l’oc­ca­sion de la remise du 20 000^e com­pos­teur, le mardi 9 mai 2023 à une habi­tante du Gua, le pré­sident de la Métro Christophe Ferrari et son vice-pré­sident en charge des Déchets Lionel Coiffard étaient pré­sents, de même que le maire du Gua, Simon Farley.

« Ce geste sym­bo­lique marque le déploie­ment impor­tant des com­pos­teurs indi­vi­duels dis­tri­bués aux habi­tants de la Métropole et indique leur inté­rêt à réduire leurs déchets », juge la Métropole. Qui rap­pelle que la dis­tri­bu­tion des com­pos­teurs a débuté en 2018, à rai­son (depuis 2021) de deux cam­pagnes de déploie­ment par an, l’une au prin­temps et l’autre à l’au­tomne. En cinq ans, ce sont ainsi 17 500 ménages qui ont pu s’é­qui­per de com­pos­teurs, les 2 500 res­tants repré­sen­tant du renou­vel­le­ment de matériel.

« Composter ses déchets chez soi reste la solu­tion la plus éco­lo­gique et éco­no­mique puisqu’elle n’entraîne aucun frais ni pol­lu­tion liés au trans­port », insiste la Métropole. Côté maté­riel, « les usa­gers ont le choix entre des com­pos­teurs en bois ou en plas­tiques, de 400 ou 600 litres, un bio­seau plein (8L) et des docu­ments d’information », com­plète-t-elle. Et d’an­non­cer l’or­ga­ni­sa­tion d’a­te­liers gra­tuits sur chaque com­mune « pour accom­pa­gner les habi­tants déjà équi­pés ou non dans leur pra­tique du com­pos­tage ».

Lionel Coiffard, Christophe Ferrari et Simon Farley aux côtés de l’ha­bi­tante du Gua béné­fi­ciaire du 20 000^e com­pos­teur. La dis­tri­bu­tion sur le ter­ri­toire métro­po­li­tain a débuté en 2018. © Clara Goubault – Métropole de Grenoble

« Le com­pos­tage s’inscrit plei­ne­ment dans le dis­po­si­tif de déploie­ment du tri à la source des déchets ali­men­taires », note l’in­ter­com­mu­na­lité, qui sou­ligne son impor­tance au même titre que celle de la col­lecte. « Au glo­bal, le tri à la source concerne aujourd’hui plus de 310 000 habi­tants et couvre 38 com­munes. Fin 2023, dix com­munes sup­plé­men­taires seront concer­nées par ce déploie­ment », décrit-elle. Objectif : que 100 % des métro­po­li­tains se soient vu pro­po­ser une solu­tion de tri à la source.

Les pre­miers effets se font-ils sen­tir ? Oui, juge la Métropole. « Ce déploie­ment est direc­te­ment visible sur l’évolution du volume col­lecté d’ordures ména­gères rési­duelles qui dimi­nue cette année : 167 kg/an/hab en 2022 pour 177 kg en 2021, soit 3 500 tonnes en moins », annonce-t-elle. Enfin, la Métro affiche une autre ambi­tion : celle de dimi­nuer les déchets verts, en inci­tant les habi­tants à conser­ver leurs tontes et feuilles dans leurs jar­dins, et en équi­pant les com­munes qui le sou­haitent de broyeurs.