FLASH INFO – Le jeudi 6 avril 2023 sera marqué par une nouvelle journée de mobilisation sociale contre la réforme des retraites. Alors que le texte a été adopté par l’Assemblée nationale à l’aide du 49.3 et que la rencontre du mercredi 5 avril entre la Première ministre et les organisations syndicales a tourné court, la contestation demeure et les appels à manifester sont lancés sur l’ensemble du territoire isérois, comme national.
À Grenoble, le 6 avril, les manifestants ont rendez-vous à 14 heures cours Jean-Jaurès pour un trajet jusqu’à la place de Verdun, devant la préfecture de l’Isère. Des manifestations sont également prévues à Saint-Quentin-Fallavier (8 h 30, parking relais Capi), à Salaise-sur-Sanne (10 heures, parking Lidl), à Monestier-de-Clermont (10 heures, col du Fau), à Vienne (14 h 30, place Saint-Michel) et à Saint-Marcellin (15 heures, Champ de Mars).
Parmi les manifestants attendus, les salariés du Planning familial de Grenoble. Ceux-ci indiquent en effet par voie de communiqué être en grève depuis le 28 mars pour « participer activement au mouvement social actuel ». « Les femmes et les personnes minorisées de genre seront les premières touchées par cette réforme », déclare le Planning. Qui entend se mobiliser contre une réforme dont les personnes qu’il accompagne seraient « les premières victimes ».
Comme de coutume, la mobilisation entraînera des perturbations dans les transports en commun. Relatives, puisque tous les trams circuleront, avec un véhicule toutes les 6 à 8 minutes selon les lignes, sauf la ligne D (30 minutes). Un bus toutes les 10 minutes est à prévoir sur la plupart des lignes de bus Chrono. Les bus Flexo 12 et 13 verront un passage toutes les 11 et 15 minutes. Le reste des lignes doit fonctionner normalement.
De nouveaux incidents sont-ils à prévoir à la fin de la journée de mobilisation du 6 avril ? Plusieurs manifestations sauvages se sont formées ces derniers jours sur Grenoble, accompagnées de dégradations et de tensions avec les forces de l’ordre. Tandis que les actions en marge des journées de mobilisation se multiplient, comme une opération « ville morte » le 4 avril, ou des blocages de lycées le 30 mars.