FLASH INFO – « Stop aux brûlages à l’air libre ». Tel est le mot d’ordre de la campagne « Au feu ! » lancée par France nature environnement (FNE) Isère avec le soutien de l’Ademe, du 3 au 15 avril 2023. Le principe ? Inviter les citoyens à signaler les brûlages de déchets dont ils sont témoins, pour « participer à la collecte de données scientifiques et contribuer à une meilleure compréhension du phénomène de brûlage ».
« Dans le département de l’Isère où les épisodes de pollution atmosphérique sont de plus en plus fréquents, la pratique du brûlage de déchets à l’air libre est très régulièrement observée », note FNE. Or, le Plan de protection de l’atmosphère Grenoble-Alpes-Dauphiné adopté en décembre 2022 (et jugé insuffisant par la Ville de Grenoble), « s’est fixé comme objectif de faire respecter l’interdiction des brûlages des déchets verts », rappelle l’association.
C’est donc pour « recueillir des observations de brûlages de déchets à l’air libre afin de mieux comprendre et caractériser le phénomène » que FNE appelle chacun à participer à la campagne. Dont une seconde édition 2023 sera organisée en automne, précise-t-elle. Non sans avertir que « brûler ses déchets verts [est] une pratique dangereuse pour la santé et l’environnement ».
« La combustion à l’air libre des végétaux est une activité fortement émettrice de polluants », décrit ainsi l’association. Illustration ? « Brûler 50 kg de déchets verts émet autant de particules que 13 000 km parcourus par une voiture diesel récente ». Autant de polluants qui « ont des incidences sur les écosystèmes mais aussi et surtout sur notre santé, notamment en participant au développement de maladies cardiovasculaires et respiratoires ».
Une situation d’autant plus regrettable aux yeux de FNE que les biodéchets, par exemple les « feuilles mortes, résidus de tontes ou d’élagage ou encore épluchures ménagères », sont par nature biodégradables. « S’ils peuvent être valorisés directement sur place, en compost, en broyat ou en paillage, ils peuvent également être déposés en déchetterie », indique l’association. Soit des solutions alternatives au brûlage à l’air libre.
Une réflexion sur « France nature environnement Isère appelle à signaler les brûlages à l’air libre »
Mais non, tout le monde sait que l’unique problème à Piolleville c’est la méchante voiture. C’est pas grave de polluer infiniment plus avec des déchets VERTS.