FOCUS - Depuis le mardi 31 janvier 2023, des étudiants de Sciences Po Grenoble appuyés par plusieurs syndicats bloquent l'entrée de leur établissement pour dénoncer le projet de réforme des retraites. De quoi susciter l'ire des militants du syndicat étudiant de droite Uni, qui demandent à la direction et au président de l'Université Grenoble-Alpes d'agir pour mettre fin aux dégradations et au blocage de l'IEP. Les auteurs du blocage ont à leur tour réagi. [Article initialement publié le 3 février 2023 à 18 h 04, mis à jour le 6 février à midi]
Devant l'entrée principale de l'Institut d'études politiques (IEP) de Grenoble, autrement dit Sciences Po, une dizaine d'étudiants contrôlaient les entrées du bâtiment ce vendredi 3 février 2023. Plaquées sur les murs, des banderoles et des pancartes donnaient le ton.
« Faisons les battre en retraite ! », « Métro, boulot, tombeau » ou encore, non loin de l'arrêt de tram Bibliothèques universitaires, « Retraite partielle, blocage total », pouvait-on lire. Ainsi, depuis le 31 janvier, des assemblées générales étudiantes quotidiennes soutenues par plusieurs syndicats étudiants de gauche décident-elles de reconduire ce blocage visant à soutenir le mouvement de grève contre la réforme des retraites. Qui en était donc à sa quatrième journée consécutive, ce matin du 3 février.
« Nous avons décidé en assemblée générale de ne pas communiquer directement avec la presse. Nous vous ferons parvenir un communiqué5À l'heure où nous rédigeons cet article, ledit communiqué ne nous est toujours pas parvenu. », fait savoir une étudiante sollicitée dans le but d'obtenir plus de précisions. Quant à prendre des photos pour illustrer un article, il n'en est pas plus question.
« Nous ne tenons pas à ce que les militants soient reconnus. Nous vous enverrons nos propres photos floutées6Que nous attendons également toujours. », assure avec aplomb la même jeune fille. Et même si nous garantissons que nous anonymiserons nos propres clichés, rien n'y fait. « Pas de photos, sinon des pancartes ! »
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1 commentaire sur « Réforme des retraites : blocage à Sciences Po Grenoble, le syndicat Uni réagit, les bloqueurs répliquent »
Oui à la retraite immédiate pour Sciences Pipo Grenoble. Il faut fermer cet l’établissement, c’est un service à rendre aux étudiants pour qu’ils se ré orientent vers de vraies études.