FOCUS - Laurent Prévost, préfet de l'Isère a signé, ce 16 décembre 2022, la révision du Plan de protection de l'atmosphère (PPA) Grenoble Alpes Dauphiné 2022 - 2027. Ce troisième PPA qui concerne 297 communes et 850 000 habitants vise à améliorer la qualité de l'air et à réduire les effets de la pollution sur la santé et l'environnement. Il intègre 32 actions, regroupées en six grandes thématiques : industrie et BTP, résidentiel et tertiaire, agriculture, mobilité et urbanisme, transversal et communication.
C'est dans l'ambiance feutrée des salons de la préfecture de l'Isère que Laurent Prévost, préfet de l'Isère, a officialisé ce vendredi 16 décembre 2022, l'approbation de la révision du Plan de protection de l'atmosphère (PPA) Grenoble Alpes Dauphiné 2022 - 2027.
En l'occurrence, un « outil réglementaire et opérationnel majeur » pour l'amélioration de la qualité de l'air et la réduction des risques pour la santé et l'environnement que représente la pollution. Mais aussi un plan sur lequel la Ville de Grenoble avait émis un avis « défavorable », au regard de « l’insuffisance des actions engagées » et des « demi-mesures » prises pour la protection de l’atmosphère par les pouvoirs publics.
Cela étant, « cet arrêté préfectoral marque une étape importante d'un processus qui a impliqué les collectivités locales, les acteurs économiques et associatifs et, plus globalement, ceux que nous sommes tous », a expliqué en liminaire le préfet.
En effet, initié dès 2020, ce nouveau PPA, le troisième pour l'agglomération grenobloise, arrive à maturité après une enquête publique menée au courant de l'été 2022. Et passe ainsi de la phase de préparation à celle de sa mise en œuvre dès janvier 2023. Quand bien même, la zone de Grenoble ne présente plus, depuis le second semestre 2022, de dépassement en matière de concentration en dioxyde d’azote.
Pour Laurent Prévost, ce PPA répond à un enjeu de santé d'autant plus critique que, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un peu plus de 90 % de la population mondiale vit dans des zones où les valeurs qu'elle recommande se voient dépassées.
Or, malgré l'amélioration globale de la qualité de l'air au cours des dernières décennies « les conséquences de la pollution n'épargnent pas la France, avec 40 000 décès prématurés par an, dus notamment aux particules fines », a indiqué le préfet.
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