FLASH INFO – Après s’être tenues du jeudi 1er décembre au jeudi 8 décembre 2022, les élections professionnelles au sein de l’académie de Grenoble livrent leurs résultats. Un scrutin particulier, souligne le rectorat de Grenoble, car sur fond d’évolution des « instances de dialogue social ». Les comités techniques sont en effet remplacés par des comités sociaux d’administration, « qui comporteront une formation spécialisée en santé, sécurité et conditions de travail ».
Le taux de participation aux élections professionnelles demeure relativement faible. Sur 51 084 électeurs potentiels au niveau de l’académie de Grenoble, seuls 19 583 votants se sont exprimés, soit une participation s’élevant à 38,33 %. En 2018, celle-ci atteignait 42,10 %, contre 40,50 % en 2014 et 38,67 % en 2011. Si les chiffres demeurant (relativement) stables, le syndicat Sud-Éducation n’en jugeait pas moins auprès de Place Gre’net, en marge du scrutin, que l’instauration du tout numérique avait un impact négatif sur la participation.
La FSU demeure finalement le syndicat majoritaire, avec 38,02 % des suffrages, ce qui lui permet d’obtenir cinq postes de représentants. Unsa-Éducation et la Sgen-CFDT obtiennent, de leur côté, deux représentants chacun, avec respectivement 19,10 % et 13,18 % des votes exprimés. Enfin, Force ouvrière, et plus précisément la FNEC-FP-FO, obtient un poste de représentants avec 9,34 % des suffrages.
Six autres organisations candidates n’obtiennent pas assez de votants pour décrocher des postes de représentants. À savoir le SNALC, avec 5,69 % des voix. Sud-Éducation, avec 5 % des voix. La CGT-Éduc’action avec 4,09 % des voix. Le SNE avec 3,85 % des voix. Le syndicat Action et démocratie CFE-CGC avec 1,19 % des voix. Et l’union SNCL-SIES-SAGES avec 0,55 % des voix.
Les élections professionnelles de l’académie de Grenoble 2022 auront été marquées par le rejet de la candidature du syndicat Sud Lutte des classes éducation. Pour le syndicat, le refus de sa candidature formulé par le ministère de l’Éducation nationale provenait de pressions fomentées par Sud-Éducation, dont il est issu suite à une scission. Des propos formellement contestés par l’organisation syndicale, qui rappelle que le très jeune syndicat n’avait juste pas assez d’ancienneté pour être en droit de présenter des candidats.