EN BREF – Suite à un épisode de pollution aux particules fines, la préfecture de l’Isère annonce activer (de nouveau) le niveau d’information-recommandation sur le territoire du Nord-Isère à compter du mardi 2 août à 17 heures.
Pas de restrictions à l’heure actuelle, mais (donc) des recommandations à l’intention des habitants. Notamment pour se protéger des effets du pic de pollution, en s’éloignant et en éloignant les enfants des axes routiers et de la pollution automobile, en limitant les sorties durant l’après-midi, ainsi que les activités physiques et sportives intenses en plein-air. Et, en prenant conseil auprès de son médecin ou pharmacien en cas d’inquiétude ou de symptomes.
L’utilisation d’outils non-électriques et de solvants organiques (white-spirit, peinture…) est à proscrire de préférence pour les travaux d’entretien. Il est par ailleurs interdit de brûler des déchets.
Des recommandations s’adressent également aux usagers de la route. Invités à utiliser des modes de transports limitant les émissions de polluants, tel le vélo, les transports en commun ou encore le covoiturage. Ainsi qu’à abaisser leur vitesse à 70 km/h, sur les voies où la vitesse maximale est de 80 ou 90 km/h. Ou encore ; à s’abstenir de circuler avec un véhicule de norme inférieur ou égale à Euro 3.
Des recommandations pour les collectivités, industriels et agriculteurs
Les collectivités sont elles-mêmes incitées à modifier leurs pratiques d’entretien et de nettoyage, ainsi que dans le cadre de travaux de voirie pour rendre les poussières moins volatiles. Et à faciliter les pratiques de mobilités les moins polluantes. Par exemple en instaurant la gratuité temporaire du stationnement résidentiel, ou en « pratiquant les tarifs les plus attractifs pour l’usage des transports les moins polluants ».
Pour ce qui concerne les industriels, la préfecture souhaite que soit mise en œuvre des dispositifs pour réduire les rejets atmosphériques. Cela peut passer par le report de certaines opérations émettrices de particules et d’oxyde d’azote, le report de certaines unités ou encore la réduction des activités génératrices de poussières. Ces mesures s’accompagnent également de la mise en fonctionnement (quand ils existent) de systèmes de dépollution renforcés ou la diminution du recours aux groupes électrogènes.
Enfin, les agriculteurs sont également concernés. Les opérations de brûlage à l’air libre de sous-produits agricoles sont invités à être suspendues, de même que pour l’écobuage, cette pratique qui consiste à brûler les végétaux directement dans les champs pour fertiliser les sols. La préfecture préconise plutôt le broyage pour traiter les déchets organiques.