FLASH INFO – Maxence Alloto n’est (tou­jours) pas le bien­venu au sein du Parti socia­liste de Grenoble. Alors que l’ad­joint aux Commerces de la Ville de Grenoble a for­mulé une demande de ré-adhé­sion au parti le 24 sep­tembre 2022, celui-ci fait publi­que­ment savoir le rejet de cette demande.

Maxence Alloto avait été exclu du Parti socia­liste au mois de jan­vier 2020, après s’être rangé der­rière la can­di­da­ture d’Éric Piolle lors des élec­tions muni­ci­pales de Grenoble. Et ceci alors que le Parti socia­liste se met­tait en ordre de bataille autour de la can­di­da­ture d’Olivier Noblecourt. Un can­di­dat qui, lui-même, ne man­quera tou­te­fois pas d’a­dres­ser quelques appels du pied au maire sor­tant de Grenoble.

Maxence Alloto avait, dès le mois de février 2020, contesté son exclu­sion devant la com­mis­sion natio­nale des conflits du Parti socia­liste. Mais aussi en inter­pel­lant l’ex-ministre Najat Vallaud-Belkacem, alors que celle-ci se trou­vait à Grenoble pour par­ti­ci­per à un mee­ting de sou­tien… à Olivier Noblecourt. En juillet 2020, l’ex­clu­sion pour une durée de deux ans avait fina­le­ment été confirmée.

Quand Maxence Alloto (à gauche), ici aux côtés de Christophe Bouvier (alors secré­taire du PS Isère), était co-secré­taire du PS Grenoble, avant d’être exclu par le parti pour cause de ral­lie­ment à Éric Piolle. © Florent Mathieu – Place Gre’net

Deux ans plus tard, les posi­tions res­tent les mêmes. Le PS de Grenoble indique avoir entendu Maxence Alloto « sur les moti­va­tions le pous­sant à for­mu­ler une demande de réin­té­gra­tion », le 8 décembre 2022. « À l’is­sue de cette ren­contre, les adhé­rentes et adhé­rents du Parti socia­liste Grenoblois ont for­mulé aux ins­tances natio­nales leur refus motivé de voir Maxence Alloto réin­té­grer le Parti socia­liste », poursuit-il.

« Les socia­listes siègent dans l’opposition […] au conseil muni­ci­pal de Grenoble. Ils ne font donc pas par­tie de la majo­rité muni­ci­pale au sein de laquelle siège Maxence Alloto », note le parti en pre­mier lieu. Avant de signi­fier son « désac­cord pro­fond concer­nant plu­sieurs orien­ta­tions et mesures prises par la majo­rité muni­ci­pale ». Depuis la hausse de la taxe fon­cière à l’au­to­ri­sa­tion du bur­kini, en pas­sant par la vente annon­cée de parts de Grenoble Habitat.