DÉCRYPTAGE - À Grenoble, le ralliement de Marie-José Salat, chef de file de l'opposition socialiste, au maire sortant Eric Piolle (EELV) fait bondir ses collègues de banc et ses camarades de parti. Les deux franges du PS grenoblois semblent ainsi au bord du divorce. Mais les instances nationales ne semblent guère pressées de sonner la fin de la récréation et de mettre un terme aux désaccords quant aux alliances et soutiens à apporter pour le premier tour des élections municipales…
C'est la réponse du berger à la bergère. Le ralliement à Éric Piolle des socialistes regroupés autour de Marie-José Salat, la chef de file de l'opposition socialiste et apparentés à la ville, a suscité une levée de boucliers.
« Ce collectif, c'est l'alliance de la carpe et du lapin », dénonce Gisèle Pérez. Au siège du PS grenoblois, la secrétaire de la section locale ne décolère pas. "Je n'ai jamais entendu un seul socialiste défendre la politique d'Eric Piolle. Comment expliquer ce revirement, très minoritaire ?"
C'est peu dire que la position de Marie-José Salat en a consterné plus d'un. Notamment ses camarades de groupe. Elle qui est la présidente du groupe du Rassemblement de gauche et de progrès à la Ville de Grenoble et la seule socialiste assise sur les bancs de l'hémicycle depuis le départ de Jérôme Safar.
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