FOCUS – La Ville de Grenoble annonce une hausse de la taxe foncière comprise entre 15 et 25 % dans son prochain budget. Le but ? Faire face à la hausse du coût de l’énergie et aux décisions gouvernementales en matière de programmation financière, sans renoncer aux enjeux politiques de transition écologique ou de maintien des services publics revendiqués par la municipalité.
« Notre objectif, c’est de construire un territoire vivable et durable, et c’est ce qui guide nos orientations politiques ». Alors qu’il est question de budget et de taxe foncière, la première adjointe de la Ville de Grenoble Isabelle Peters ne manque pas de rappeler la philosophie de sa majorité. Philosophie tournée vers la transition écologique, face aux alertes du Giec, quand l’action du gouvernement est jugée plus « grise » que « verte ».
De gauche à droite, Vincent Fristot, adjoint de Grenoble aux Finances et à la Comptabilité écologique, Isabelle Peters, première adjointe, et Nicolas Kada, adjoint à la Coordination de l’action sociale. Les trois élus ont annoncé la hausse de la taxe foncière pour le budget 2023 de la Ville de Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Pourquoi cette mise au point ? Sans doute pour mieux faire passer la pilule, alors que la Ville annonce pour son budget 2023 une hausse de la taxe foncière pour les propriétaires comprise entre 15 et 25 %. Si le taux d’augmentation n’est pas encore fixé, c’est parce que la municipalité attend d’en savoir plus sur les orientations budgétaires du gouvernement.
La Ville inquiète face au projet de loi de programmation financière
Le projet de loi de programmation financière, dont la première partie a été adoptée le 20 octobre 2022 à la faveur du recours au 49 – 3, inquiète en effet la Ville de Grenoble. À ses yeux, les subventions accordées face à la hausse du coût de l’énergie profiteront en priorité aux ménages les plus aisés, faute de ciblage de la mesure. De plus, les collectivités sont, pour leur part, privées de bouclier tarifaire avec, à la clé, une hausse de la facture d’énergie de 10 millions pour Grenoble.
Élisabeth Borne, Première ministre. La Ville de Grenoble ne cache pas son inquiétude face à la loi de programmation financière prévue par le gouvernement. DR
Autre motif d’inquiétude : la possibilité d’un nouveau pacte financier, que la Ville préfère nommer « contrat de défiance », venant limiter la hausse des dépenses des collectivités locales à 3,8 % pour 2023. « Ce qui est nettement inférieur à l’inflation constatée », proteste la Ville.
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4 réflexions sur « La Ville de Grenoble annonce une hausse de la taxe foncière de 15 à 25 % pour son budget 2023 »
Voila le résultat de la gestion d’une ville à l’idéologie, au contraire d’une gestion pragmatique !
- Dette
– Amplification des problèmes
– Augmentation des impôts
Ce sont les grenoblois qui en paye le prix.
A part tracer des pistes dites cyclables avec de la peinture,
Eric Piolle pendant son premier mandat n’a rien fait au niveau de l’éclairage public malgré sa couleur politique !
Qu’il arrête la fête des Tuiles qui est un grand n’importe quoi, qu’il arrête de subventionner des associations sans vérifier leurs activités au lieu de taxer les propriétaires de Grenoble qui ont travaillé et économisé pour avoir un toit au moment de la retraite !
Bref ils augmentent fortement les impôts mais ils n’y sont pour rien, c’est pas eux, c’est les autres. Ils sont trois, le maire se planque et ils n’ont même pas le courage de porter le poids de leurs décisions.
Cela fait au bas mot 20 ans que cette ville est gérée n’importe comment. L’inflation et la hausse des dépenses énergétiques ont bon dos !
Première ville pour la taxe foncière, première ville pour l’insécurité, première ville pour des débats absurdes sur la longueur plus ou moins acceptable du burkini et j’en passe !
Au secours !