FOCUS - Avec l'exposition « Grenoble, retour vers le futur » présentée à la Plateforme jusqu'au 3 décembre 2022, le public est invité à découvrir des grands projets urbains n'ayant jamais vu le jour à Grenoble. Et qui, s'il n'étaient tombés aux oubliettes, auraient pu radicalement changer la physionomie de la capitale des Alpes et de son agglomération. À l’heure d'enjeux écologiques, climatiques et sociétaux sans précédents, cette rétrospective sur l'urbanisme et les choix d'hier invite à réfléchir sur l'avenir de nos métropoles.
« Nous sommes allés rechercher, dans différentes sources d'archives, des grands projets qui auraient pu changer la face de Grenoble et de son agglomération mais qui n'ont pas été réalisés », explique Nicolas Tixier. commissaire de l'exposition Grenoble, retour vers le futur. Qu'en est-il ressorti ? Trois grands projets, passés aux oubliettes de l'histoire de l'urbanisme grenoblois, que l'exposition propose de découvrir gratuitement jusqu'au 3 décembre 2022 à La Plateforme3À l'ancien musée de peinture de la place de Verdun. de Grenoble.
Ainsi, saviez-vous que Grenoble aurait pu devenir une ville d'eaux ou la Bastille une acropole universitaire ? Ou encore que, dans les années 70, des cabines sur rail Poma auraient pu s’implanter pour partie au-dessus les boulevards et avenues de l’agglomération grenobloise ? Ces projets, avant-gardistes à l'époque, ont bel et bien existé, certains sous une forme très avancée, quand d'autres sont restés au stade de l'ébauche, voire de l'utopie. Peut-être auraient-ils pu, s'ils avaient vu le jour, totalement changer la physionomie de Grenoble.
En faisant revivre ces grands projets d'urbanisme, c'est donc à une histoire du futur, une « rétro-prospective », que cette exposition invite, « pour mieux débattre du devenir de Grenoble à l’heure des enjeux écologiques, climatiques et sociétaux actuels », indique la Ville de Grenoble. Ce en s'appuyant sur des documents rarement montrés, issus de ses archives municipales, des collections du Musée dauphinois, des archives de l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise, et du Fonds Atelier Benoit, architecte depuis 1897.
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