EN BREF – Les archives métro­po­li­taines et muni­ci­pales de Grenoble sont réunies depuis mars 2021 en un seul et même lieu, l’an­cien bâti­ment des archives dépar­te­men­tales de l’Isère. Ce der­nier a été offi­ciel­le­ment inau­guré le jeudi 16 juin 2022 par le maire de Grenoble, Éric Piolle, et le pré­sident de Grenoble Alpes Métropole, Christophe Ferrari. Il porte le nom de l’ar­chi­viste, écri­vaine, jour­na­liste et his­to­rienne Édith Thomas.

Des cen­taines de mil­liers de docu­ments, dont cer­tains qui datent du XIIIe siècle. Depuis quelques mois, les archives muni­ci­pales de Grenoble et métro­po­li­taines sont réunies en un seul lieu : le bâti­ment qui accueillait autre­fois les anciennes archives dépar­te­men­tales de l’Isère, rue Auguste-Prudhomme à Grenoble.

L’ancien bâti­ment des archives dépar­te­men­tales de l’Isère accueille désor­mais les archives muni­ci­pales et métro­po­li­taines. © Raphaëlle Lavorel – Place Gre’net

En ser­vice depuis le 21 mars 2022, le bâti­ment a été offi­ciel­le­ment inau­guré le jeudi 16 juin par le maire de Grenoble, Éric Piolle, et le pré­sident de Grenoble Alpes Métropole, Christophe Ferrari. L’équipe des archives a décidé de don­ner au bâti­ment le nom d’Édith Thomas, écri­vaine, jour­na­liste, archi­viste et his­to­rienne qui s’est dis­tin­guée par son enga­ge­ment dans la Résistance pen­dant la Seconde Guerre mon­diale. Son neveu et ayant droit, Daniel Thomas, a assisté à l’inauguration du bâti­ment et de la plaque por­tant le nom de sa tante. 

Daniel Thomas, neveu de la réss­tante Édith Thomas, était pré­sent pour l’i­nau­gu­ra­tion du bâti­ment qui porte désor­mais le nom de sa tante. © Raphaëlle Lavorel – Place Gre’net

De meilleures condi­tions de conservation

C’est après le démé­na­ge­ment des archives dépar­te­men­tales de l’Isère dans leur nou­veau bâti­ment à Saint-Martin‑d’Hères, inau­guré en mai 2021, que les clés du bâti­ment de la rue Auguste-Prudhomme ont été remises aux Archives de la Métropole et de la Ville de Grenoble. Ces der­nières sont com­munes depuis 2015 et ont été élar­gies au Centre com­mu­nal d’action sociale (CCAS) en 2021.

« C’est une amé­lio­ra­tion des condi­tions de tra­vail et de conser­va­tion », a sou­li­gné Éric Piolle. Les docu­ments regrou­pés dans le bâti­ment, qui pro­viennent de cinq sites dif­fé­rents, com­men­çaient en effet à se trou­ver à l’étroit. Leurs condi­tions de sto­ckage posaient par ailleurs des ques­tions de sécu­rité, avec des risques d’incendie notamment.

Les quelque huit kilo­mètres de docu­ments muni­ci­paux et métro­po­li­tains désor­mais archi­vés au sein du bâti­ment ont donc bien pris leur place dans les rayons… avec une pers­pec­tive de trente années de stockage.

LES CINQ MISSIONS DES ARCHIVES

- La col­lecte des archives auprès des ser­vices muni­ci­paux et métropolitains ;

- Leur classement ;

- La conservation ;

- La com­mu­ni­ca­tion, avec mise à dis­po­si­tion des archives dans la salle de lec­ture et la mise en ligne de la base de don­nées des archives et des docu­ments numérisés ;

- La mise en valeur du patri­moine conservé, à tra­vers la par­ti­ci­pa­tion à des pro­jets d’expositions orga­ni­sés par des ins­ti­tu­tions par­te­naires (Musée dau­phi­nois, Musée de la Résistance…) ou des visites, par exemple lors des Journées euro­péennes du patrimoine.