FOCUS - A l'occasion de la Journée de la mobilité qui s’est tenue le 28 juin 2022 au siège de la Fédération du BTP de l’Isère, les acteurs du secteur ont pu échanger sur l’adaptation de leurs entreprises aux réglementations des zones à faibles émissions. Ce alors que le durcissement des conditions de circulation dans la ZFE de Grenoble Alpes Métropole est entré en vigueur le 1er juillet 2022.
Les zones à faibles émissions (ZFE) et l’offre de véhicules à motorisations alternatives étaient au cœur de la Journée de la mobilité organisée mardi 28 juin à Grenoble par la Fédération du bâtiment et des travaux publics de l'Isère (FBTP Isère) et la Fédération française du bâtiment Auvergne-Rhône-Alpes (FFB Aura). Le secteur du BTP est en effet polluant et l’impact du trafic routier un enjeu écologique et sanitaire important.
Artisans et entreprises du BTP ont ainsi pu découvrir les alternatives s’offrant à eux – l’hydrogène, le biogaz carburant, l’électrique… – lors d'un salon de la mobilité, avec exposition de véhicules utilitaires légers et poids lourds. De quoi encourager la mutation de leur parc automobile vers des solutions plus respectueuses de l’environnement.
Les acteurs du BTP craignent une mutation « à deux vitesses »
L'Observatoire régional de la filière Construction (Cerc Auvergne-Rhône-Alpes) a également présenté les résultats de son enquête, menée en 2021 auprès de plus de 200 gestionnaires de flottes de travaux publics et de l'Industrie des matériaux en Auvergne-Rhône-Alpes. D’après celle-ci, « au moins quatre gestionnaires sur dix ont l’intention d’acquérir au moins un véhicule à motorisation alternative sur la période 2021-2022. »
En investissant dans leurs flottes, les entreprises participeraient à la réduction des polluants atmosphériques. Et s’assureraient un accès aux zones à faibles émissions (ZFE) dans les prochaines années. La multiplication de ces zones n’a effectivement échappé à personne. Les vignettes Crit’air apparaissent progressivement en France, notamment dans l’agglomération grenobloise.
Vingt-sept communes du périmètre métropolitain constituent depuis 2020 une zone à faibles émissions. Les véhicules pastillés Crit’air 4 se sont vu refuser son accès la même année. Les véhicules Crit’air 3 sont tombés vendredi 1er juillet sous le coup de la réglementation. Viendra en 2025 le tour des Crit’air 2.
Les réglementations limitantes se poursuivent, mais l’offre de véhicules dépend du rythme de production des constructeurs. Et leur acquisition du budget des entreprises. Le renouvellement des flottes peut, dès lors, très vite devenir un casse-tête.
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