FOCUS – La zone faibles émissions (ZFE), qui régit et interdit progressivement la circulation des poids lourds et véhicules utilitaires dans 27 communes de l’agglomération grenobloise, suscite une levée de boucliers du milieu économique. Et, alors que se profile à l’horizon 2030 une sortie du diesel pour tous les véhicules professionnels et particuliers, la Ville de Grenoble voudrait encore accélérer.
La zone faibles émissions (ZFE) va passer en 2022 à la vitesse supérieure dans l’agglomération grenobloise, mais suscite déjà une levée de boucliers dans les rangs des chefs d’entreprise.
Grenoble et Paris avaient été précurseurs en la matière. Les premiers à avoir mis en place une zone où la circulation est interdite aux véhicules les plus polluants, malgré de sérieux ratés au démarrage.
Dans l’agglomération grenobloise, la ZFE est désormais sur les rails. Depuis 2020, les poids lourds et véhicules utilitaires les plus polluants – les Crit’Air 4 et 5 – sont interdits de transit sur le territoire de 27 des 49 communes de la Métropole. Pour livrer leurs marchandises, ils doivent passer par des centres de distribution urbaine.
Le dispositif est appelé à se durcir rapidement. Seront interdits les Crit’Air 3 en 2022, puis les Crit’Air 2 en 2025. Un durcissement qui passe mal auprès des chefs d’entreprise.
Lors du dernier conseil municipal, en réponse à Pierre-André Juven qui soulignait la volonté de la Ville de Grenoble de tenir la cadence, Olivier Six, élu du groupe d’opposition Un nouveau regard, s’en est fait le porte-voix. Et a pointé un calendrier « économiquement et techniquement impossible à tenir ».
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