FLASH INFO — « Jusqu’à Grenoble, j’étais aventurier, à Grenoble, je suis redevenu prince ». La phrase de Napoléon résonne forcément de façon particulière dans les Alpes, alors que 2021 marque le deux-centième anniversaire de sa mort. C’est pourquoi le Couvent Sainte-Cécile lui consacre une exposition du 16 septembre au 31 décembre, intitulée Napoléon autour de la route des Alpes.
Napoléon n’a dormi qu’une nuit à Grenoble, le 7 mars 1815. « Mais sa chevauchée de 317 kilomètres après son débarquement à Golfe-Juan, sur la route alpine qui porte désormais son nom, est restée dans toutes les mémoires », écrit Jacques Glénat. De même que la figure de l’empereur déchu, qui « continue de fasciner, d’intriguer, de susciter des réactions contrastées », enchérit l’historien David Chanteranne, commissaire de l’exposition.
Au programme ? « Des tableaux, dessins, objets, documents et chefs‑d’œuvre », promet encore David Chanteranne. Le tout réuni grâce à des prêts de musées partenaires ou de particuliers, pour « offrir un panorama complet des multiples facettes d’une personnalité hors du commun ». Que l’on ne s’étonne pas de la passion de l’historien pour Bonaparte : lui-même est rédacteur en chef de la Revue du souvenir napoléonien.
L’exposition annonce plusieurs chapitres composant son parcours. À commencer par la route Napoléon, et le récit de sa reconquête du pouvoir qui prendra fin avec la défaite de Waterloo. Le tout suivi par une évocation de Napoléon au quotidien, autour de pièces diverses… dont une mèche de cheveux de l’empereur. Enfin, le chemin de l’exil puis les derniers jours de Napoléon viendront clore le parcours.