FOCUS - Un projet d’art dans l’espace public va bientôt voir le jour sous la houlette de la Métropole de Grenoble. Objectif ? Favoriser la rencontre entre les œuvres et le public, en dehors des institutions dédiées à l’art. Trois sites ont déjà été sélectionnés : le centre-ville de Vizille, le Col de Porte et la Presqu’île de Grenoble. D’ici quelques années, des « sentiers d’art » relieront une vingtaine d'œuvres sur l’ensemble du territoire métropolitain.
« L’art prend tout son sens lorsqu’il se trouve à la vue de tous et toutes, c’est-à-dire dans l’espace public », estime Christophe Ferrari, à la tête de la Métropole de Grenoble qui élabore depuis 2016 une politique culturelle en lien avec les grands projets urbains du territoire.
L’art dans l’espace public ? « Un véritable vecteur d’accès démocratique à la culture », selon lui. Et un moyen de faire découvrir des œuvres au plus grand nombre, y compris ceux qui ne se rendent pas dans les musées et lieux d’exposition.
C’est dans cette optique que la métropole a sollicité David Moinard, commissaire artistique spécialisé dans l’espace public, en 2019. À l’issue d’une étude exploratoire d’un an menée dans toute la métropole grenobloise, ce dernier a conçu le projet « L’Ours qui danse » - Sentiers d’art dans la Métropole des Alpes. C’est la forme cartographique du territoire métropolitain (voir ci-dessous) qui lui a inspiré ce titre.
« L’Ours qui danse » : un projet fortement ancré dans le territoire métropolitain
Pour David Moinard, « la question de l’ancrage de l’œuvre dans son site est absolument essentielle ». Avec L’Ours qui danse, le commissaire artistique propose de s’appuyer sur les nombreux sentiers de randonnée qui entourent la métropole et de les prolonger sur le territoire urbain. Leurs tracés respectifs relieront ainsi entre eux les sites des différentes œuvres.
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