FOCUS – Le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif de Grenoble a annulé le second tour des élec­tions muni­ci­pales à Vif. Saisi par Karine Maurinaux, la can­di­date arri­vée en tête au pre­mier tour avant d’être devan­cée de trois voix le 28 juin 2020 par Guy Genet, le juge a estimé que plu­sieurs faits sur­ve­nus pen­dant la cam­pagne avaient été sus­cep­tibles d’in­fluen­cer le vote. Un nou­veau second tour va donc être organisé.

Le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif de Grenoble a annulé le second tour des élec­tions muni­ci­pales à Vif. © Eléonore Bayrou

Le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif de Grenoble a, dans un juge­ment rendu le 8 octobre 2020, annulé le second tour des élec­tions muni­ci­pales à Vif*. Le 28 juin der­nier, la liste conduite par le maire sor­tant Guy Genet l’a­vait emporté de trois voix sur celle de Karine Maurinaux, can­di­date arri­vée lar­ge­ment en tête à l’is­sue du pre­mier tour.

Une vic­toire contes­tée par la mili­tante asso­cia­tive, connue pour avoir mis sur la place publique le scan­dale de l’eau dans cette petite com­mune du sud gre­no­blois. Car la cam­pagne a été pour le moins ten­due. Pics, attaques et invec­tives ont fusé de tous bords, prin­ci­pa­le­ment entre les deux listes arri­vées en tête dans un mou­choir de poche.

Mais c’est un tract qui a mis le feu aux poudres, à quelques jours du second tour. Un tract dis­tri­bué mas­si­ve­ment les 23, 24 et 25 juin 2020 par un col­lec­tif de citoyens. Et qui reve­nait sur un article paru dans Le Dauphiné libéré dix jours auparavant.

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