FLASH INFO – Le sénateur de l’Isère Michel Savin s’inquiète du sort des stades et des salles de sport. Et le fait savoir avec deux amendements déposés lundi 12 octobre, « visant à offrir plus de flexibilité pour l’ouverture des salles de sport ainsi que celle des stades ».
En ce qui concerne les stades, le premier amendement appelle ainsi à « faire confiance aux acteurs locaux et à l’intelligence collective ». Pour Michel Savin, les jauges et les conditions d’ouverture devraient être « adaptées à la situation sanitaire locale ». Et prendre en compte les caractéristiques mêmes des structures. « Une jauge de 1000 personnes n’a pas toujours de sens, alors même que dans de nombreux cas, l’ensemble des spectateurs se retrouvent dans une même tribune », juge le parlementaire.
Le deuxième amendement suggère que les salles de sport « puissent demander au préfet une ré-ouverture après examen de leur protocole sanitaire ». Le sénateur isérois s’inquiète toute particulièrement de « l’accueil d’activités physiques pour les personnes munies d’une prescription médicale ». Pour l’heure, les salles de sport ont pour obligation de fermer leurs portes, comme l’a confirmé récemment le Tribunal administratif de Grenoble.
« Il est incompréhensible que l’activité sportive soit aujourd’hui spécifiquement pointée du doigt, alors qu’aucune propagation d’ampleur dans les lieux de pratique n’a été détectée », s’agace Michel Savin. D’autant plus irrité que « des personnes ne peuvent plus accéder à leurs soins pourtant prescrit par ordonnance, et qu’aucune structure ne peut répondre à leur besoin, même quand celles-ci sont pourtant labellisées par l’État ». Difficile de savoir si la requête du parlementaire peut aboutir, à l’heure où le chef de l’État a annoncé un nouveau tour de vis sanitaire.