DÉCRYPTAGE – Le 17 juillet, un nouvel épisode clé du calendrier électoral succèdera aux municipales : les élections métropolitaines. À Grenoble, Christophe Ferrari, actuel président de la Métropole, s’oppose à un autre candidat issu de la majorité, Yann Mongaburu, président du Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag). Mais Olivier Six, référent LREM en Isère tout juste élu conseiller municipal à Grenoble, pourrait jouer les trouble-fête. A moins que Christophe Ferrari ne se désiste au profit d’un candidat écologiste si… Yann Mongaburu se retire. État des lieux des forces en présence.
Urbanisme, habitat, environnement, développement économique, social, culturel… Autant de compétences majeures relevant en grande partie, si ce n’est totalement, de la Métro et des 18 autres métropoles française dites « de droit commun » en France. Le tout avec un budget annuel, pour la Métropole de Grenoble, s’élevant à 740 millions d’euros, contre un peu moins de 370 millions d’euros pour la ville-centre à titre d’exemple.
C’est dire l’importance de l’élection métropolitaine, le 17 juillet prochain, pour les 49 communes qui composent la Métropole grenobloise. Des enjeux toutefois bien peu connus du grand public puisque l’élection se fait au scrutin indirect ; les conseillers communautaires étant toutefois élus directement à Lyon.
Sur les listes électorales, certains candidats étaient ainsi « fléchés » pour siéger au conseil métropolitain. Selon la taille de la commune, le nombre de ces candidats varie entre 1 et 36 pour élire, à terme, 119 conseillers. Ceux-ci vont ensuite eux-mêmes élire un président et un exécutif constitué de 20 vice-présidents, chacun chargés d’un portefeuille spécifique. Finances, agriculture, eau…
Dans un jeu politique digne des séries « House of Cards » ou « Game of Thrones », des alliances sont donc en train de se créer ou de se rompre. L’objectif pour Yann Mongaburu et Christophe Ferrari, le duo donné favori pour la présidence de la Métro : obtenir les votes de ces conseillers. Mais, cette fois-ci, les affiliations politiques se complexifient plus que jamais…
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