EN BREF - Deux relaxes et quatre dispenses de peine, tel est le verdict du tribunal correctionnel rendu ce 2 juillet 2020 à Grenoble. Après trois reports d'audience successifs, le procès des six gilets jaunes interpellés le 1er mai 2019 a enfin trouvé son épilogue. La justice reprochait aux prévenus de n’avoir pas obtempéré à une sommation de se disperser lors d'une manifestation non déclarée.
Ce jeudi 2 juillet 2020, à l'occasion du rendu du verdict du procès de manifestants interpellés le 1er mai 2019, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice de Grenoble à l'appel du Collectif anti-répression de Grenoble (Car38).
Leur objectif ? Apporter leur soutien à ces six personnes issues du mouvement des Gilets jaunes, arrêtées lors d'une « déambulation sauvage » improvisée juste après le défilé traditionnel de la fête du travail.
Que reprochait la justice aux mis en cause ? D'avoir « participé sans arme à un attroupement après sommation de se disperser ». Et, pour l'une des six prévenus, d'avoir « organisé une manifestation sans déclaration ». Après trois reports d'audience successifs dus à la grève des avocats, leur procès a ainsi pu se dérouler normalement et enfin trouver son épilogue.
« La politique n'entre pas au tribunal ! »
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