FOCUS - En pleine période de confinement, un collectif d'associations et d'organisations dénonce un « abandon total » des sans-abri résidant dans des centres d'hébergement d'urgence de l'agglomération grenobloise. Celui-ci estime leurs conditions de vie "indignes et dangereuses" dans le contexte de crise sanitaire propice à la propagation du virus Covid-19, alors que des solutions d'hébergement dignes seraient selon lui possibles.
"Nous sommes douze familles et sommes ici depuis quatre mois. Notre vie est très compliquée et nous avons besoin d'aide. Il faut nous enlever d'ici parce que c'est une catastrophe !"
Tel est le message désespéré que lance Lela, l'une des sans-abri hébergés sur l'agglomération grenobloise dans le cadre du dispositif d'hébergement d'urgence hivernal de la préfecture de l'Isère.
Après une semaine de confinement, un collectif3Voir note de bas de page d'associations et d’organisations dont l'association Droit au logement Isère (Dal 38) qui avait déjà lancé l'alarme, monte au créneau Et dénonce un « abandon total » des sans-abri, autant que leur « situation accablante » dans les centres gérés par l'Ajhiralp, l'ex-Arepi l'Étape.
Un « abandon pur, simple et assumé » des personnes hébergées ?
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