FIL INFO – À l’issue de ce premier tour, le verdict est sans appel dans la deuxième ville de la Métropole. C’est le triomphe du maire communiste sortant, David Queiros, avec 53,64 % des suffrages exprimés. Il devance largement l’ensemble de ses adversaires. Georges Oudjaoudi, tête de liste Solid’Hères, arrive en deuxième position, avec 22,81 %.
Il n’y aura pas de second tour aux élections municipales de Saint-Martin-d’Hères. David Queiros a obtenu 53,64 % des voix dès le premier tour. Il reste donc maire de la ville pour les six prochaines années. Un score sans appel pour le candidat communiste qui devance son premier poursuivant Georges Oudjaoudi de plus de trente points.
David Queiros et sa liste « SMH en avant » a donc réussi son pari, six ans après une élection très disputée face à Philippe Serre avec seulement 400 voix d’écart. Malgré un bilan très critiqué par ses opposants, Saint-Martin-d’Hères restera une ville « rouge » jusqu’en 2026. Les difficultés autour du projet Neyrpic, une des thématiques clivantes de cette campagne à Saint-Martin-d’Hères, n’auront ainsi pas profité à ses adversaires.
Georges Oudjaoudi et Philippe Charlot loin derrière
La liste Solid’hères, construite notamment autour du rejet du projet Neyrpic, totalise 22,8 % des suffrages exprimés. « Objectif non atteint » pour Georges Oudjaoudi, tête de la liste. L’élu écologiste pointe du doigt l’abstention de près de 70 %. Qui conduit « à élire le maire de la deuxième ville de la Métro avec 2 800 voix », regrette-t-il. Le candidat n’est pas parvenu à rassembler « les jeunes qui ne sont pas venus voter… Cette démobilisation est une blessure pour la démocratie », conclut-il.
Autres candidats engagés, Philippe Charlot, soutenu par LREM, arrive en troisième position avec 15,2 % des suffrages. Grosse déception pour Mohamed Gafsi, candidat représentant la droite, qui ne totalise que 8,3 % des voix, un faible score par rapport à celui réalisé en 2014.
Thomas Courtade