FIL INFO — Nouveau déplacement à Grenoble pour la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal. La membre du gouvernement est attendue jeudi 13 février dès 11 heures du matin au CNRS de Grenoble. Elle a prévu de s’entretenir avec les chercheurs et d’évoquer la préparation de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sera présente à Grenoble jeudi 13 février pour un déplacement ministériel annoncé, comme de coutume, par la préfecture de l’Isère moins de vingt-quatre heures avant son déroulement. Frédérique Vidal est attendue dès 11 heures du matin au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), au sein du Polygone scientifique de Grenoble.
Objet du déplacement, d’ores et déjà annoncé « hors presse » ? Frédérique Vidal vient « échanger avec les directeurs d’unités de recherche et les chercheurs », notamment « sur les avancées de la préparation de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche ». Une loi encore en cours de préparation, et qui devrait être soumise au débat parlementaire dans le courant de l’année 2020 avant une entrée en vigueur en 2021.
Des visites fréquentes et (parfois) houleuses
Ce n’est pas la première fois que la ministre de l’Enseignement supérieur est en visite à Grenoble. Frédérique Vidal compte même parmi les membres du gouvernement ayant fait le plus de déplacements dans la capitale des Alpes. Elle était ainsi présente sur le campus de Saint-Martin-d’Hères le 19 septembre 2019 pour le lancement du Deeptech Tour. Quitte à s’attirer un comité de réception houleux de la part des étudiants alors encore privés de faculté.
Un accueil à laquelle la ministre commence à être habituée. Sa visite en juin 2018 du Centre des langues vivantes, lourdement dégradé après une occupation de plusieurs semaines, avait déjà mobilisé des étudiants très remontés contre la loi Ore. Quelques mois plus tard, la venue de Frédérique Vidal lors de la convention nationale de l’Union des étudiants juifs de France s’était pour sa part déroulée sans accrocs… dans une salle sous haute surveillance policière.