FIL INFO – C’est un soutien de plus pour le maire sortant. Dans un communiqué, le Parti radical de gauche a annoncé son intention de rejoindre la liste Échirolles en commun. Alors que les élections municipales approchent à grands pas, Renzo Sulli rassemble ainsi à gauche avec le PS, le PC, le PRG et plusieurs autres mouvements ralliés à sa cause.
C’est une bonne nouvelle de plus pour le maire d’Échirolles. Renzo Sulli, candidat à sa réélection en mars prochain, vient d’enregistrer le soutien du Parti radical de gauche.
Le PRG rejoint donc la liste Échirolles en commun, déjà soutenue par plusieurs formations et mouvements politiques. À savoir le Parti communiste, le Parti socialiste, Ensemble, les Échirollois insoumis et Échirolles écologie.
Une belle prise alors que le maire sortant doit faire face à une configuration inédite. En l’occurrence, affronter deux de ses anciens adjoints, Thierry Monel et Alban Rosa.
Un soutien assumé au bilan municipal
« Renzo Sulli a su transformer profondément sa commune en portant des politiques de solidarité fortes et de rénovations urbaines importantes. » Tel est le constat fait par Sarah Boukaala, responsable du PRG isérois. Par ailleurs, celle qui est aussi conseillère régionale et municipale à Grenoble estime qu”« Échirolles a trouvé toute sa place dans la métropole ».
Déjà présents dans la majorité municipale en 2014, les radicaux de gauche souhaitent poursuivre dans cette même voie. Avec comme « axes forts, les mobilités douces, le renforcement de la démocratie locale et l’accès à la culture pour tous ». Socialistes et radicaux de gauche ont d’ailleurs collaboré ensemble sur une « plateforme programmatique commune ».
Élise Amairi, militante associative, sera la représentante du PRG dans la liste Échirolles en commun. Le rapprochement s’est fait « naturellement car cela fait un moment qu’on travaille avec le PS à Échirolles, une ville qui bouge, avec un très bon réseau associatif », assure t‑elle. En résumé, selon elle, une « ville du bien-vivre ».
Thomas Courtade