FOCUS - On savait la majorité municipale échirolloise fracturée depuis de nombreux mois. La candidature de Thierry Monel, actuel premier adjoint du maire sortant Renzo Sulli, n'est donc pas une surprise. Pour autant, elle acte la profonde division à gauche en vue des élections municipales de mars prochain.
« On est partis les derniers, mais on a pris tout notre temps pour construire », assure Thierry Monel. Entendez préparer une candidature pour les prochaines municipales à Échirolles.
Celui qui est toujours le premier adjoint de Renzo Sulli (également candidat à sa réélection) admet même s'y préparer « depuis un an ». Période qui l'a vu notamment changer d'étiquette politique. Et qui lui a donné l'occasion de « rencontrer beaucoup de gens ». Et donc de fédérer des personnes autour de lui, « de tous les horizons, y compris du parti communiste », assure-t-il.
Un collectif s'est même constitué autour de sa candidature. « Une cinquantaine de personnes dans notre premier cercle, mais aussi plusieurs centaines de sympathisants », affirme Ahmed Lahcine. Le président du conseil syndical du musée Géo-Charles s'est, lui, engagé aux côtés de Thierry Monel comme colistier. « On [le collectif] pense qu'il a les capacités pour tenir la maison », explique-t-il.
L'acteur associatif échirollois veut notamment en finir avec « cette ligne de parti sclérosée ». Il dénonce notamment une « absence de démocratie locale flagrante et une lenteur technocratique des décisions ». Membre du collectif Stop Rodéos, il prend l'exemple de ce phénomène apparu en 2013 sur la zone de Comboire. Et explique « s'être mis en danger lors de barrages filtrants, afin de faire réagir la Ville sur ce sujet », bien que le collectif ait été « force de propositions dès le début ».
Le grand paradoxe
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