FOCUS - Le vote du budget 2020 lors du conseil municipal de ce 16 décembre a été l’occasion d’un bilan critique de toute la mandature Piolle. Si la majorité municipale a choisi de ne pas augmenter les impôts, elle a été critiquée pour certains choix de gestion, comme le serrage de ceinture imposé à l’associatif et au social. Une analyse qu'elle conteste.
« Cette séance est particulière car elle sonne l’heure du bilan : le vôtre », a déclaré Matthieu Chamussy, élu de droite, devant le conseil municipal ce lundi 16 décembre. Le vote du budget 2020 a notamment été l’objet de débats animés pendant plus de trois heures. L’opposition a, tour à tour, critiqué la dette, les impôts et la diminution des subventions allouées à l’associatif et au social.
L’occasion pour la majorité Piolle de défendre une dernière fois ses choix en matière de finances. « Le budget 2020 s’inscrit dans la continuité des précédents budgets, a déclaré Hakim Sabri, adjoint aux finances. Il reste l’ambition de notre majorité municipale de construire une ville pour toutes et tous (…) permettant de lutter contre un système profondément inégalitaire. »
Grands axes de l’action publique, selon la majorité : soutenir la culture et l’éducation, avec la poursuite du plan écoles et construire une ville citoyenne et solidaire, mais aussi durable. Pas moins de 5 000 arbres doivent ainsi encore être plantés en 2020. Quant à la rénovation de plus de 15 000 points lumineux, elle vise à redonner un coup de jeune aux éclairages publics.
Baisse des dotations de l’État
« L’épargne nette reste positive, malgré les diminutions massives des dotations de l’État », expose Hakim Sabri. Qui n’est pas le seul, au sein de la majorité municipale, à fustiger le désengagement de l’État, « dramatique pour notre collectivité ».
Selon Matthieu Chamussy, la coupe des dotations n’a cependant pas été suffisamment anticipée par la municipalité.
« L’épargne de gestion courante baisse pour la deuxième année consécutive. Elle se fixe à 34,4 millions, soit un peu moins que les 34,9 millions du 1er janvier 2014, la dernière année du mandat de Michel Destot. (…) Au début de votre mandat, vous nous disiez que la Ville était au bord de la tutelle. Je vous pose la question : comment faut-il qualifier la situation de la Ville aujourd’hui ? »
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