FOCUS - Le projet de piétonnisation du centre-ville de Grenoble se prépare dès février à entrer dans sa phase active. Plus de place pour les piétons, les vélos et les transports en commun, moins pour les voitures. Alors que Cœurs de ville, cœurs de métro n’a pas encore passé toutes les étapes, dont celle du vote des élus métropolitains le 3 février prochain, et que le projet doit faire face à une levée de boucliers du monde économique, la Métro entend garder le cap.
Cœurs de ville, cœurs de métropole (CVCM) a beau être contesté, le projet de piétonnisation du centre-ville de Grenoble suit son cours. Il sera d’ailleurs mis en œuvre dès ce printemps.
Pas question donc de le reporter, comme le réclame le collectif Grenoble à cœur, ni même de le modifier. En tout cas dans ses grandes lignes.
La fermeture à la circulation de l’axe Sembat-Rey-Lyautey reste l’épine dorsale du projet porté par la Métropole de Grenoble, aux côtés de la ville de Grenoble et du syndicat mixte des transports en commun (SMTC). Par delà, l’idée est aussi d’élargir la piétonnisation de part et d’autre de l’actuel plateau piéton place Grenette, en direction du quai Saint-Laurent comme de la caserne de Bonne. Bref, de « recoudre » un centre-ville fragmenté et congestionné pour faire une plus large place aux transports en commun, aux vélos et aux piétons. Ce faisant, CVCM espère éliminer 20 000 véhicules du centre-ville et faire baisser le trafic de près de 15 %.
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