Grenoble était déjà jumelée avec la ville de Sfax en Tunisie. Le syndicat mixte des transports en commun (SMTC) va désormais coopérer, de son côté, avec le gouvernorat de Sfax. Objectif : mettre sur pied sur le modèle du SMTC métropolitain une autorité organisatrice des transports (AOT) à l’échelle de la région et fournir un appui technique au projet de tram qui doit voir le jour d’ici 2029.
Aujourd’hui, les véhicules particuliers représentent près de la moitié des déplacements à Sfax, les transports en commun à peine plus de 20 %. La proportion était exactement inverse il y a trente ans. Pour la Tunisie, il y a donc urgence à revoir son modèle de mobilité urbaine, notamment dans les grandes villes congestionnées par le trafic automobile.
Une urgence réaffirmée lors de la Cop 22 à Marrakech, qui se tient jusqu’au 18 novembre et à laquelle participent le SMTC et son président Yann Mongaburu au travers de la Coopération pour le développement et l’amélioration des transports urbains (Codatu).
Le SMTC va partager son expertise
Le syndicat mixte des transports en commun grenoblois, qui met en avant les mesures prises sur l’agglomération comme le plan « Métropole apaisée”, les certificats qualité de l’air ou les centres de logistique urbaine, entend faire bénéficier le gouvernorat de Sfax de son expertise en la matière.
« Il y portera l’enjeu d’une justice climatique internationale et du financement des initiatives pour les transports en commun et la mobilité active”, précise le communiqué. Rien de moins…
PC