FOCUS – Dans son discours de clôture du 99e congrès de l’AMF, François Hollande a annoncé des baisses des dotations de l’État… en baisse. Cela n’empêche pas Éric Piolle, en lutte contre ces restrictions budgétaires à Grenoble, d’annoncer un « Plan de sauvegarde des services publics locaux » pour y faire face. De droite comme de gauche, l’opposition s’en inquiète, et critique.
La baisse des dotations de l’État, encore dans le viseur. En clôture du 99e congrès de l’Association des maires de France (AMF), qui s’est tenu du 31 mai au 2 juin 2016, François Hollande a annoncé un « geste » en faveur des municipalités. À savoir, une diminution de moitié des économies prévues pour 2017.
Ce congrès aura en effet été l’occasion pour les maires de faire entendre dans les médias leur désappointement face à la baisse constante des moyens financiers alloués par l’État.
Président de l’AMF, le Républicain François Baroin n’a eu de cesse de dénoncer ces dotations en chute libre. Il en va de même pour le maire de Grenoble Éric Piolle, à l’occasion, entre autres, d’un passage dans la matinale d’Europe 1.
Si la municipalité grenobloise s’apprête à dévoiler ce jeudi 9 juin un « Plan de sauvegarde des services publics locaux », son combat contre ces baisses de dotations ne date pas d’hier. Une journée sans services publics avait ainsi été organisée le 25 novembre 2015, afin de marquer les esprits et « d’alerter le gouvernement sur cette question », mentionne le maire de Grenoble dans un communiqué émis à l’issue du congrès de l’AMF.
Une politique d’austérité ?
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