Patrick Goffi, président du FCG et Gérald Truffier Blanc, administrateur du GF38. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Gestion du stade des Alpes : le FCG et le GF 38 dénoncent une situa­tion « ubuesque »

Gestion du stade des Alpes : le FCG et le GF 38 dénoncent une situa­tion « ubuesque »

FOCUS – Alors que la conven­tion qui les lie à la Métropole de Grenoble concer­nant la ges­tion du stade des Alpes prend fin le 30 juin 2025, le GF 38 et le FCG Rugby ont tenu une confé­rence de presse com­mune, lundi 26 mai, pour lui mettre la pres­sion. Les pro­po­si­tions des diri­geants des deux clubs spor­tifs en réponse à l’ap­pel à mani­fes­ta­tion d’intérêt sont en effet res­tées lettre morte. Face à l’ur­gence, leurs diri­geants tirent la son­nette d’a­larme et dénoncent une situa­tion « cava­lière et ubuesque ». Quant à la Métro, cette der­nière s’ins­crit en faux, assu­rant que des négo­cia­tions sont bien en cours.

[Article publié le 27 mai 2025 à 11h40, modi­fié le 28 mai à 3h50 pour y insé­rer la réac­tion de Corine Lemariey, vice-pré­si­dente aux Sports de la Métropole.]

« On vous a convo­qués parce qu’a­près avoir fait des pro­po­si­tions à la Métro dans le cadre de l’ap­pel à mani­fes­ta­tion d’in­té­rêt qu’elle a lancé, nous n’a­vons aucun retour d’in­for­ma­tion de sa part, c’est cava­lier et ubuesque », a expli­qué devant la presse Gérald Truffier Blanc, admi­nis­tra­teur du GF38. Lequel, accom­pa­gné de Patrick Goffi, pré­sident du FCG Rugby, tenait une confé­rence de presse, lundi 26 mai 2025, pour une nou­velle fois mettre la pres­sion sur la Métro au sujet de l’a­ve­nir de la ges­tion du stade des Alpes, pro­priété de l’intercommunalité.

Match au stade des Alpes. © GF38 – Facebook

En effet, les deux clubs avaient dénoncé, en décembre 2024, la conven­tion liant les deux clubs à la Métropole jusqu’au 30 juin 2025, à tra­vers la struc­ture inter­clubs Grenoble Alpes sports (Gas) regrou­pant le FC Grenoble Rugby (Pro D2) et le Grenoble Foot 38 (Ligue 2). Ce, « sur­tout parce que la Métro ne res­pec­tait pas ses enga­ge­ments », a expli­qué de son côté Patrick Goffi.

Avant de pour­suivre. « Chaque match coûte 20 000 euros au club. Nous payons trop cher, cinq fois plus que n’im­porte quel club de rugby en France en Pro D2 et même en Top 14. On ne peut pas conti­nuer comme ça ! », s’est rebellé Patrick Goffi.

Sur le fond du dos­sier, le pré­sident a repris l’es­sen­tiel des argu­ments, notam­ment finan­ciers, déjà expo­sés par les deux struc­tures spor­tives le 26 février 2025, lors d’une pré­cé­dente confé­rence de presse. En l’oc­cur­rence une charge en règle contre la Métropole qui avait réagi dans la foulée.

En l’ab­sence d’ac­cord, les clubs devront rendre les clés du stade le 30 juin

C’est d’ailleurs cette dénon­cia­tion de conven­tion qui avait conduit la Métro, en février 2025, à lan­cer un appel à mani­fes­ta­tion d’in­té­rêt pour trou­ver un repre­neur. Lequel n’a, pour l’heure, pas ren­con­tré un franc suc­cès si l’on fait excep­tion de la pro­po­si­tion des deux clubs.

Cette der­nière, gage de leur « bonne volonté », envoyée par cour­rier recom­mandé, est res­tée sans réponse. « Aujourd’hui, nous adres­sons un mes­sage à la col­lec­ti­vité en disant que nous avons besoin de réponses pour une rai­son simple : c’est que dans un mois, si nous ne trou­vons pas d’ac­cord avec la Métropole, nous sommes cen­sés rendre les clés du stade », alerte Gérald Truffier Blanc, éga­le­ment membre du comité direc­teur de Gas.

Patrick Goffi, président du FCG Rugby. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Patrick Goffi, pré­sident du FCG Rugby. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Et pour cause : à par­tir du 8 août, le GF 38 est censé recom­men­cer un cham­pion­nat avec un stade en confi­gu­ra­tion de com­pé­ti­tion. Aussi, « si jamais c’est une nou­velle conven­tion “Gas bis” gérée par les deux clubs qui est rete­nue, nous ne sommes pas trop inquiets, com­mente l’ad­mi­nis­tra­teur. Mais si c’est la métro­pole qui reprend en régie, on se demande bien dans quelles condi­tions va se pas­ser le pre­mier match », s’inquiète-t-il.

Qu’attend donc la struc­ture inter­clubs qui, de son propre aveu, « ne peut et ne veut pas divor­cer » ? Ni plus ni moins que « le juste prix » par rap­port à une situa­tion « qui crée un défi­cit de 300 000 euros par an ». Soit une nou­velle conven­tion Gas avec des loyers divi­sés par deux, ainsi qu’une reva­lo­ri­sa­tion de la par­ti­ci­pa­tion de la Métro qui pas­se­rait de 400 000 à un mil­lion d’eu­ros par an. Un chiffre à mettre en pers­pec­tive avec les 1,2 mil­lion voire 1,4 mil­lion d’eu­ros les années précédentes.

« Je ne peux pas ima­gi­ner la Métro vou­loir par­tir en guerre avec les clubs »

Et une reprise en régie directe pilo­tée par la Métro ? « La petite musique lan­ci­nante qu’on entend depuis quelques semaines, ça leur coû­te­rait plus cher qu’ac­tuel­le­ment à tra­vers la conven­tion », sou­ligne Gérald Truffier Blanc. « Nous avons fait les cal­culs en tenant compte de tout ce que coûte le stade. Le coût par match sera de 5 000 euros et les deux clubs n’en don­ne­ront pas un de plus », fait savoir pour sa part Patrick Goffi, quelque peu remonté.

Le stade des Alpes vu depuis le douzième étage de l'Hôtel de Ville de Grenoble. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Le stade des Alpes. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Reste que le pro­blème réside aussi dans le fait que les deux clubs ne sont pas for­cé­ment en posi­tion de force si aucun accord n’est trouvé avec la Métropole. « Je ne peux pas ima­gi­ner la Métro vou­loir par­tir en guerre avec les clubs, mais ce pro­chain jeudi soir, jour de demi-finale de Pro D2 au stade des Alpes, je me réserve le droit de par­ler devant les 20 000 spec­ta­teurs et je doute que la vie soit facile pour les élus de la Métropole qui auront cau­tionné un pas­sage en régie directe », aver­tit Patrick Goffi, quelque peu provocateur.

L’AUTRE SON DE CLOCHE DE LA VICE-PRÉSIDENTE AUX SPORTS DE LA MÉTRO

« Nous sommes tou­jours en négo­cia­tions, en pour­par­lers, avec Gas qui nous a fait dif­fé­rentes demandes dont beau­coup n’é­taient pas accep­tables sur le plan finan­cier mais aussi juri­dique », fait savoir Corine Lemariey, la nou­velle vice-pré­si­dente aux Sports de la Métro qui a suc­cédé à Thierry Semanaz. Juridique pour la simple rai­son que les deux clubs spor­tifs et Gas sont des socié­tés com­mer­ciales que la Métropole n’a pas le droit de finan­cer direc­te­ment par des sub­ven­tions, explique l’é­lue. En tout cas une manière de s’ins­crire en faux contre les asser­tions des diri­geants des deux clubs qui pointent l’ab­sence de retours de l’intercommunalité.

Ensuite, une seconde demande éma­nant de Gas, rema­niant les aspects juri­diques est arri­vée. « L’ensemble de l’offre ne pou­vait être accep­tée en l’é­tat mais en revanche nous avons fait connaître notre accord pour prendre en charge à hau­teur de 300 000 euros les coûts annuels d’en­tre­tien de la pelouse qui, nor­ma­le­ment, incombent aux clubs occu­pants », rap­porte la vice-pré­si­dente. Par ailleurs, « dans la conven­tion actuelle, le sou­tien de la Métro à Gas se monte à 470 000 euros et nous pas­sons à 1,3 mil­lions d’eu­ros. Le delta est donc de 830 000 euros », tient à pré­ci­ser Corine Lemariey.

Corine Lemariey, vice-présidente chargée des Sports de Grenoble-Alpes Métropole. DR

Corine Lemariey, vice-pré­si­dente char­gée des Sports de Grenoble-Alpes Métropole. DR

Ce qu’il faut aussi savoir, « c’est que Gas n’a pas payé à la Métro sa rede­vance et tout ce qui lui est dû de refac­tu­ra­tion des frais. Nous en sommes à un mil­lion d’eu­ros pour la sai­son 2023 – 2024, somme à laquelle s’a­jou­tera peut-être un autre mil­lion d’eu­ros en fin de contrat en juin pour la sai­son 2024 – 2025 », indique l’élue.

« Aujourd’hui, nous avons un loca­taire qui n’a pas payé son loyer et son dû depuis deux ans et qui veut rené­go­cier avec son pro­prié­taire en ne fai­sant entendre uni­que­ment que ce qui va dans son inté­rêt. On peut s’é­ton­ner de sa viru­lence sachant que nous sommes comp­tables de l’argent public », déplore-t-elle.

« Nous sommes inca­pables d’aug­men­ter de 830 000 euros la par­ti­ci­pa­tion de la Métro »

Quant aux 5 000 euros et pas un de plus exi­gés par les deux clubs, « ils pensent que la rede­vance serait de ce mon­tant là si nous pas­sions en régie directe. Ce sera l’ob­jet d’une déli­bé­ra­tion du conseil métro­po­li­tain de juillet si nous ne trou­vons pas un accord », indique Corine Lemariey. Cela étant, « nous com­pre­nons qu’ils nous impo­se­ront ce tarif, et là encore je vou­drais dire à ce diri­geant que ce n’est pas comme ça qu’on négo­cie. Dans une négo­cia­tion de gré à gré, il est impor­tant que les deux par­ties s’en­tendent et se com­prennent », sou­ligne la vice-présidente.

En tout cas, « s’ils consi­dèrent que ce sera 5 000 euros, ce sera la même somme pour qui­conque vou­dra louer le stade. Et je crains qu’il y ait beau­coup de per­sonnes qui vont être inté­res­sées au risque pour les clubs de ne plus dis­po­ser d’as­sez de place autant qu’ils le sou­haitent dans notre stade », iro­nise Corine Lemariey.

« Ce chiffre de 5 000 euros lancé en l’air comme ça est presque insul­tant quant à notre capa­cité à com­prendre les choses. Surtout quand on sait que le reste à charge pour la Métro, une fois tout réglé se monte à 1,2 mil­lions d’eu­ros », appuie la vice-présidente.

Entrée du Stade des Alpes. © Romane Laguel - Place Gre'net

Entrée du stade des Alpes. © Romane Laguel – Place Gre’net

Corine Lemariey confirme tou­te­fois le sou­hait de la Métropole de repar­tir sur une nou­velle conven­tion mais pas aux condi­tions exi­gées par Gas. « Les chiffres qui sont avan­cés sont impos­sibles, nous sommes inca­pables d’aug­men­ter de 830 000 euros le mon­tant de la par­ti­ci­pa­tion finan­cière de la Métropole de Grenoble envers une société com­mer­ciale spor­tive », affirme-t-elle.

Avant de rap­pe­ler que la contri­bu­tion annuelle de la Métropole en inves­tis­se­ment et en fonc­tion­ne­ment à Gas et aux deux clubs s’é­lève à 2, 5 mil­lions d’eu­ros. « C’est autant que ce que l’on donne chaque année, au titre des com­pé­tences de l’in­ter­com­mu­na­lité, pour les mis­sions locales et l’in­ser­tion des jeunes de la Métropole », fait valoir la vice-présidente.

Enfin, pour reve­nir sur la teneur de la confé­rence de presse tenue par le GF 38 et le FCG, « j’ai l’im­pres­sion qu’on a tel­le­ment peu parlé de sport alors qu’a­vant un grand match1La demi-finale de Pro D2., un pré­sident de club ne devrait par­ler que de ça », regrette amè­re­ment Corine Lemariey.

« NOUS NE VOYONS PAS L’INTÉRÊT D’UNE SOLUTION PERDANT-PERDANT »

Deux conseillers métro­po­li­tains ont suivi avec grand inté­rêt la confé­rence de presse des deux diri­geants spor­tifs : Laurent Thoviste, adjoint au maire de Fontaine et membre du groupe Métropole des ter­ri­toires de pro­grès soli­daire (MTPS), et Dominique Spini, conseillère muni­ci­pale de Grenoble et membre du groupe Société civile, divers droite et centre.

« La déli­bé­ra­tion de la Métro votée à l’u­na­ni­mité pro­po­sait trois solu­tions : la délé­ga­tion de ser­vice public (DSP), l’au­to­ri­sa­tion d’oc­cu­pa­tion tem­po­raire et la reprise en régie directe, rap­pelle Laurent Thoviste. Et elle disait bien que la solu­tion qui devait être pri­vi­lé­giée, c’é­tait un accord avec Gas ou une autre struc­ture pour l’au­to­ri­sa­tion d’oc­cu­pa­tion tem­po­raire », pré­cise l’élu.

Laurent Thoviste et Dominique Spini, conseillers métropolitains ont attentivement assisté à la conférence de presse des deux clubs. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Laurent Thoviste et Dominique Spini, conseillers métro­po­li­tains ont atten­ti­ve­ment assisté à la confé­rence de presse des deux clubs. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Deux cour­riers de la Métro eux aussi res­tés sans réponse

Les deux conseillers métro­po­li­tains ont ensuite demandé à la Métro une ren­contre avec les clubs et avec les ser­vices pour exa­mi­ner ce qui avait été pré­senté et voir les chiffres pro­po­sés. « Nous avons fait deux cour­riers mais, pour l’ins­tant, nous n’a­vons tou­jours pas eu de réponse, pas plus que cette réunion que nous deman­dions avec les clubs », déplore Laurent Thoviste.

D’où leur par­ti­ci­pa­tion à la confé­rence de presse, his­toire d’en­fin pour­voir écou­ter ce qu’a­vaient à dire les ins­tances diri­geantes du FCG et du GF 38. Pour l’élu fon­tai­nois qui répond au micro de Place Gre’net, dans ce dos­sier « il faut se pla­cer dans l’in­té­rêt des métro­po­li­tains » et trou­ver une solu­tion de bon sens qui puisse conve­nir aux trois par­ties plu­tôt qu’une issue assu­ré­ment « per­dant-per­dant ».

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Joël Kermabon

Auteur

Une réflexion sur « Gestion du stade des Alpes : le FCG et le GF 38 dénoncent une situa­tion « ubuesque » »

  1. « cava­lière et ubuesque »
    Elle a com­mencé en 2004 car beau­coup de citoyens auraient pré­féré un par­cours santé dans les arbres ( Parcours qui serait quand même plus dans l’é­co­lo­gie que les jeux du cirque)
    Mais peut-être faut-il ouvrir le stade au gladiateurs.
    NB : Le sport c” est la santé !
    Je com­prends que des papas se sou­cient de leurs enfants futurs foot­bal­leurts .… (Je vais gagné des mil­lion .… comme B.Tappi). Mais quand même un GLADITOR serait bien payé

    sep article

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