La bibliothèque Chantal-Mauduit du quartier des Eaux-Claires à Grenoble a été ravagée par un incendire après une attaque à la voiture-bélier. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Grenoble : la biblio­thèque Chantal-Mauduit entiè­re­ment rava­gée par un incen­die après une attaque à la voi­ture-bélier en feu

Grenoble : la biblio­thèque Chantal-Mauduit entiè­re­ment rava­gée par un incen­die après une attaque à la voi­ture-bélier en feu

REPORTAGE – Inaugurée à peine deux mois plus tôt, la biblio­thèque Chantal-Mauduit de la rue Anatole-France à Grenoble a été com­plè­te­ment rava­gée par un incen­die après une attaque à la voi­ture-bélier sur­ve­nue mer­credi 19 février 2025, peu après minuit. Une enquête de police a été ouverte pour retrou­ver le ou les auteurs du sinistre. Le véhi­cule entiè­re­ment cal­ciné par les flammes est, quant à lui, non identifiable.

Un violent incen­die a ravagé la nou­velle biblio­thèque Chantal-Mauduit, située 74 rue Anatole-France, à la limite des quar­tiers Mistral et des Eaux-Claires à Grenoble, dans la nuit du 18 au 19 février 2025, peu après minuit. Les sapeurs-pom­piers sont arri­vés sur les lieux un quart d’heure après le signa­le­ment du sinistre. Un incen­die volon­taire déclen­ché dans l’en­ceinte de ce bâti­ment de près de 1 300 m², inau­guré en décembre 2024. Aucun blessé n’est en revanche à déplorer.

L'inauguration de l'équipement "sport et culture" Chantal-Mauduit de Grenoble perturbée par des agents des bibliothèques. © Guillaume Gontard - Facebook

Inauguration de l’é­qui­pe­ment « sport et culture » Chantal-Mauduit de Grenoble. © Guillaume Gontard – Facebook

Les secours ont pu consta­ter qu’une voi­ture-bélier en feu avait enfoncé l’en­trée prin­ci­pale de l’é­qui­pe­ment muni­ci­pal, ce qui avait embrasé l’en­semble des locaux du rez-de-chaus­sée et une par­tie de la toiture.

Dépêchés sur place pour mettre fin à l’in­cen­die, une qua­ran­taine de sol­dats du feu équi­pés de dif­fé­rents engins et de lances à eau ont passé une bonne par­tie de la nuit à com­battre les flammes puis les fumées (cf. enca­dré), tan­dis qu’un péri­mètre de sécu­rité avait été déployé par des poli­ciers de la Direction inter­dé­par­te­men­tale de la police natio­nale (DIPN).

« LE FEU EN LUI-MÊME A ÉTÉ RELATIVEMENT VITE ÉTEINT »

Alors que l’in­cen­die était en train de se répandre, les pom­piers mobi­li­sés ont très rapi­de­ment sta­bi­lisé la situa­tion. « Le feu en lui-même a été rela­ti­ve­ment vite éteint mais nous avons lutté sur­tout contre des pro­pa­ga­tions de fumée dans des poutres ou des volumes », relate Arnaud Boulas, pom­pier offi­cier de permanence.

« La ques­tion de la sta­bi­lité du bâti­ment va se poser »

Si aucun dégât humain n’a été constaté, une grande par­tie de l’intérieur de la toute nou­velle biblio­thèque a été cal­ci­née, et la toi­ture for­te­ment endom­ma­gée. « La ques­tion de la sta­bi­lité du bâti­ment va se poser », s’inquiète ainsi l’officier. Les sol­dats du feu sont tou­te­fois par­ve­nus à dépla­cer “l’essentiel” des livres dans la par­tie com­plè­te­ment à l’est du bâti­ment, avant que tout ne soit ravagé par les flammes.

Sur le qui-vive à cause des restes de fumée à cer­tains endroits de la construc­tion, une équipe plus res­treinte était encore sur place mer­credi dans l’après-midi, pour sur­veiller qu’aucune reprise de feu de sur­vienne inopinément.

Sophie Eymard

Plusieurs employés muni­ci­paux qui tra­vaillaient jusque-là au sein de la biblio­thèque Chantal-Mauduit se retrouvent désor­mais au chô­mage tech­nique, l’é­qui­pe­ment étant bien sûr inutilisable.

L'entrée de la bibliothèque Chantal-Mauduit n'est plus qu'un tas de débris noircis par l'incendie. © Joël Kermabon - Place Gre'net

L’entrée de la biblio­thèque Chantal-Mauduit n’est plus qu’un tas de débris noir­cis par l’in­cen­die. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Les faits sont sur­ve­nus dans le contexte de vives ten­sions avec la police. Notamment au cours d’é­chauf­fou­rées lors du pas­sage d’une patrouille de CRS, vers 20 heures dans le sec­teur de l’a­ve­nue Rhin-et-Danube du quar­tier Mistral. Les forces de l’ordre et des poli­ciers de la bri­gade spé­cia­li­sée de ter­rain (BST) ont alors essuyé des tirs de mor­tiers d’ar­ti­fice et de pro­jec­tiles qui se sont pour­sui­vis tout au long de la soi­rée, ce sans faire de blessés.

Ce « pos­si­ble­ment à la suite de l’in­ter­pel­la­tion, dans la soi­rée, d’un “ven­deur du jour” sans qu’un lien puisse se voir éta­bli à ce stade », a fait savoir de son côté, le pro­cu­reur adjoint de Grenoble, François Touret de Coucy. Par ailleurs, la DIPN a rap­porté que, lorsque la voi­ture avait fra­cassé l’en­trée de la biblio­thèque, des jeunes avaient incen­dié « de nom­breux contai­ners » dans le quar­tier Mistral « afin de ralen­tir la pro­gres­sion des poli­ciers » qui ten­taient de par­ve­nir sur les lieux.

« Je ne com­prends pas que l’on s’at­taque à une bibliothèque »

Si les sapeurs-pom­piers étaient venus à bout du sinistre dans la nuit, mer­credi matin, tan­dis que les opé­ra­tions conti­nuaient pour éteindre les der­niers points chauds, déblayer les débris noir­cis par l’in­cen­die et embar­quer la car­casse du véhi­cule-bélier entiè­re­ment cal­ciné sur une remorque, quelques habi­tants du quar­tier ont fait part de leur écœu­re­ment aux abords du péri­mètre de sécurité.

« Si des enfants voient ça, ils vont croire que c’est nor­mal de dégra­der des biens publics. Et c’est qui qui paye ? », s’est inquié­tée Sonia1Nom d’emprunt, qui tra­vaille à l’é­cole située juste en face l’an­cien com­plexe spor­tif du Plateau. « Je ne suis même pas sûre que la Ville va la rou­vrir [la biblio­thèque, ndlr] car, à peine inau­gu­rée, elle est déjà incen­diée. Mais, en même temps, cela don­ne­rait rai­son à ceux qui ont fait ça », estime la jeune femme.

Le mur d'escalade de l'ancien complexe sportif a été conservé. © Morgane Poulet - Place Gre'net

Le mur d’es­ca­lade de l’an­cien com­plexe spor­tif avait été conservé dans la biblio­thèque. © Morgane Poulet – Place Gre’net

« C’est d’une tris­tesse ! Je ne com­prends pas que l’on s’at­taque à une biblio­thèque ! Ils avaient fait un bel espace pour les enfants. Ils ne res­pectent même pas leurs frères ou leur sœurs qui vivent dans ce quar­tier », déplore, quant à elle, une per­sonne âgée du voisinage.

« J’habite à côté. Il y avait bien des bruits bizarres mais j’ai pensé que c’é­tait les feux d’ar­ti­fice habi­tuels, rap­porte François. C’est lamen­table et je pense que c’est dû au fait que la police arpente de plus en plus le quar­tier. C’est une réac­tion, d’a­près moi », explique-t-il.

Les auteurs de l’in­cen­die courent tou­jours, la police a ouvert une enquête

« Le bâti­ment est entiè­re­ment inuti­li­sable. Les dégâts sont colos­saux, a de son côté fait savoir auprès de France Info, Lucille Lheureux, l’ad­jointe en charge de la Culture qui s’est ren­due sur place dans la mati­née. Les équipes d’in­ter­ven­tion [res­tent] désor­mais mobi­li­sées pour faire le diag­nos­tic de ce bâti­ment, pour voir si une mise en péril [s’a­vère] néces­saire et à quel point ce bâti­ment doit être sécu­risé », a‑t-elle précisé.

La carcasse de la voiture-bélier, entièrement calcinée, qui a enfoncé l'entrée de la bibliothèque Chantal-Mauduit, est évacuée sur un camion-remorque. © Joël Kermabon - Place Gre'net

La car­casse de la voi­ture-bélier, entiè­re­ment cal­ci­née, qui a enfoncé l’en­trée de la biblio­thèque Chantal-Mauduit, éva­cuée sur un camion-remorque. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Toujours est-il que le ou les auteurs de l’in­cen­die courent tou­jours et que le véhi­cule cal­ciné n’est pas iden­ti­fiable. Le ser­vice local de police judi­ciaire est, quant à lui, saisi des faits qua­li­fiés de « des­truc­tion d’un bien par un moyen dan­ge­reux pour les per­sonnes, com­mise en rai­son de la qua­lité de per­sonne char­gée d’une mis­sion de ser­vice public, de son pro­prié­taire ou uti­li­sa­teur », a indi­qué François Touret de Coucy.

Il est en effet « confirmé que la biblio­thèque a été inten­tion­nel­le­ment incen­diée par pro­pa­ga­tion volon­taire de l’in­cen­die déclen­ché sur un véhi­cule pro­jeté dans le bâti­ment », a pré­cisé le magis­trat. Qui informe par ailleurs « que l’on ne sait pas si le véhi­cule s’est vu poussé moteur en marche ou non ». Quant aux faits repro­chés, « ils sont pas­sibles de 20 ans de réclu­sion », a ajouté le pro­cu­reur adjoint de Grenoble,.

Joël Kermabon

Auteur

17 réflexions sur « Grenoble : la biblio­thèque Chantal-Mauduit entiè­re­ment rava­gée par un incen­die après une attaque à la voi­ture-bélier en feu »

  1. Le Melon d’or DOIT démis­sion­ner. Il n’a plus de cré­di­bi­lité, sa » place » n’est pas là où il est.
    Il salit le parti de l’écologie.
    Me Tondelier a rai­son de le VIRER.
    Malgré tout, je vote­rai , à Grenoble pour Monsieur Carignon, et son équipe.

    sep article
    • « Malgré tout » est le juste mot, mal­gré les gamelles que trim­balle ce triste per­son­nage condamné à 2 reprises à 4 ans de pri­son ferme et 5 ans d’i­né­li­gi­bi­lité pour cor­rup­tion, abus de biens sociaux, subor­na­tion de témoin et usage de faux (grand ami de Sarkozy lui même impli­qué et jugé pour pas mal de magouilles qui font les titres des jour­naux, por­teur d’un bra­ce­let) même si tout le monde à droit au par­don à condi­tion d’a­voir changé, mais là j’ai de sérieux doutes, à oui alors quel beau candidat…

      sep article
  2. Bien sûr ce triste évè­ne­ment est l’oc­ca­sion pour tout les oppo­sants achar­nés de droite ou pas (cou­cou Carignon) pour fus­ti­ger cette muni­ci­pa­lité « bobo-écolo-gau­chiste » qui bien que n’é­tant pas par­faite (et de loin) ne mérite pas cette haine sou­vent bien cuite et recuite.
    Si on cherche des res­pon­sa­bi­li­tés dans le contexte pré­cis d’un quar­tier dépecé vic­time d’un pro­jet urbain (ANRU) qui consiste sur­tout en démo­li­tions et d’un peu de réha­bi­li­ta­tion du bâti qui dis­perse ses habi­tants mais où pros­père quand même une mafia dea­leuse peu inquié­tée par les auto­ri­tés depuis des lustres mais qu’un ministre de l’intérieur a décidé d’harceler (mais pas d’éradiquer) par cal­cul poli­tique. Dans ce contexte cette mafia éner­vée par des arres­ta­tions décide un soir d’attaquer la biblio­thèque récem­ment inau­gu­rée mal­gré la pré­sence de la police à proxi­mité, c’est pour le moins éton­nant, com­ment est-ce possible ?

    sep article
    • « Dans ce contexte cette mafia éner­vée par des arres­ta­tions décide un soir d’attaquer la biblio­thèque récem­ment inau­gu­rée mal­gré la pré­sence de la police à proxi­mité, c’est pour le moins éton­nant, com­ment est-ce pos­sible ? » Traduisons : 1. Cette mafia était éner­vée par des arres­ta­tions, il est donc nor­mal (com­pré­hen­sible ? légi­time ?) qu’elle s’en prenne à cette biblio­thèque. 2. « mal­gré la pré­sence de la police à proxi­mité » [de fait il existe une caserne de CRS à demeure à quelques encâ­blures depuis des années, ça n’a jamais empê­ché quoi que ce soit] : tout cela est bien sus­pect : ne serait-ce pas Retailleau lui-même qui condui­sait la voi­ture-bélier ? Voilà un magni­fique exemple de la « culture de l’ex­cuse » mâti­née d’un peu de complotisme.

      sep article
    • Impressionnant condensé de tous les élé­ments de lan­gage mis au point par la mai­rie LFIcolo. Antoine Back peut se rhabiller.

      sep article
  3. sep article
  4. Ce jeudi sur Bleu Isère au sujet des vio­lences à Mistral, Piolle a répété « je tra­vaille ». Mais pas une seconde le jour­na­liste ne lui a demandé « à faire quoi ? » . On attend des mesures, pas du blabla.

    Rappelons que Piolle ne fait rien pour l’emploi des ouvriers au chô­mage, les­quels doivent alors se débrouiller seuls, notam­ment via des traf­fics au noir. 

    De plus Piolle fait de Grenoble une ville dor­toir, ne veut pas de police, ne veut pas de camé­ras (sauf pour sur­veiller la cir­cu­la­tion auto­mo­bile), veut léga­li­ser la vente de drogue (donc le tra­vail au noir), ce qui arrange évi­dem­ment les traffics.

    Depuis 11 ans le Maire brasse du vent et favo­rise le cli­mat d’insécurité !

    sep article
  5. Pour Lucille Lheureux, l’une des deux pom pom girls de Laurence Ruffin, c’était un lieu « unique en France ». Rien que ça, quelle modes­tie ! Mais unique en quoi ?

    Unique parce que la muni­ci­pa­lité d’Eric « je m’en fous un peu » est la seule de France à avoir liquidé un lieu asso­cia­tif qui fonc­tion­nait très bien et depuis long­temps, Le Plateau. Envers et contre les avis de tous !

    Unique parce que cette catas­tro­phique muni­ci­pa­lité LFIcolo est la seule de France à avoir imposé la fer­me­ture d’une biblio­thèque sans pro­blèmes pour la trans­fé­rer dans le quar­tier où ça brûle chaque semaine, à la place du Plateau qu’elle avait liquidé.

    Unique parce que ce qui devait arri­ver arriva, seule­ment deux mois plus tard.
    https://​fran​ce3​-regions​.fran​cet​vinfo​.fr/​a​u​v​e​r​g​n​e​-​r​h​o​n​e​-​a​l​p​e​s​/​i​s​e​r​e​/​g​r​e​n​o​b​l​e​/​u​n​e​-​b​i​b​l​i​o​t​h​e​q​u​e​-​d​e​t​r​u​i​t​e​-​p​a​r​-​u​n​-​i​n​c​e​n​d​i​e​-​v​o​l​o​n​t​a​i​r​e​-​a​-​g​r​e​n​o​b​l​e​-​n​o​u​s​-​s​o​m​m​e​s​-​a​-​l​a​-​f​o​i​s​-​e​c​-​u​r​e​s​-​t​o​u​c​h​e​s​-​a​f​f​e​c​t​e​s​-​3​1​1​0​3​9​8​.​h​tml

    sep article
  6. Petite liste (non exhaus­tive et pas chro­no­lo­gique) des incen­dies cri­mi­nels dans l’aire gre­no­bloise, sauf erreur :
    – salle du conseil municipal
    – église Saint Jacque
    – France bleu Isère
    – gendarmeries
    – CCST centre cultu­rel scien­ti­fique et technique
    – véhi­cules Enedis
    – câbles et pont de Brignoud
    – antennes relais
    – col­lège Villeneuve
    – biblio­thèque Chantal Mauduit

    On n’a pas connais­sance que des enquêtes auraient per­mis d’ar­rê­ter les auteurs.….

    -

    sep article
    • Excellent rap­pel à cette nuance près que le der­nier incen­die est à l’é­vi­dence l’acte des dea­lers de Mistral quand tous les autres (à l’ex­cep­tion du col­lège Villeneuve, sans doute) est impu­table à des acti­vistes de la gauche dite « radi­cale » pour laquelle bien des élus gre­no­blois ont les yeux de Chimène.

      sep article
      • Petite devi­nette.
        A pro­pos de l’ul­tra-gauche à Grenoble (pour laquelle, selon le pro­cu­reur de la République, Grenoble est un fief), qui a dit « on est de la même famille, on ne dit pas du mal de sa famille » ?

        sep article
  7. Monsieur le Maire,

    Je vou­lais vous adres­ser mes plus sin­cères féli­ci­ta­tions : grâce à vous, notre biblio­thèque n’est plus.

    J’avais emprunté un livre il y a quelque temps, et j’aurais bien aimé le rendre, mais il semble que quelqu’un ait eu une autre idée pour régler la ques­tion des retours. Tout est parti en fumée. Il faut dire que repla­cer la biblio­thèque en plein cœur du quar­tier, au milieu des salles de sport de com­bat, était une ini­tia­tive auda­cieuse. Grâce à cette brillante déci­sion, la culture a enfin trouvé sa place… dans les cendres.

    Bien sûr, cer­tains esprits cha­grins avaient émis des réserves. Il y avait eu des grèves, des pro­tes­ta­tions, des aver­tis­se­ments. Mais vous avez tenu bon ! Parce que la mixité sociale, c’est impor­tant, même si cela signi­fie ins­tal­ler des livres à côté de ceux qui pré­fèrent les cock­tails Molotov.

    Alors, que va-t-on faire main­te­nant ? Une nou­velle biblio­thèque au milieu d’un par­king de rodéo urbain ? Un centre cultu­rel dans une cave où se négo­cient d’autres pro­duits que des romans ? Les pos­si­bi­li­tés sont infi­nies quand on a une telle vision.

    Et sur­tout, inutile de vous retran­cher, comme d’habitude, der­rière le manque de moyens ou la res­pon­sa­bi­lité du ministre de l’Intérieur. Cette fois, c’est bel et bien votre choix qui a conduit à ce désastre, et il va fal­loir l’assumer.

    En tout cas, bravo encore pour ce coup de maître. La culture dans notre quar­tier ne risque plus de déran­ger qui que ce soit.

    Mais là, c’est sûr : je ne vote­rai plus pour vous.

    Avec toute l admi­ra­tion d un admi­nis­tré très déçus.

    sep article
    • Donc il faut implan­ter des lieux de culture uni­que­ment dans les beaux quartiers.…raisonnement très discutable

      sep article
      • Certes non, et vous note­rez qu’il existe une biblio­thèque place St Bruno, de même que la pis­cine Bulle d’O est à deux pas et que la pis­cine Les Dauphins jouxte le Village Olympique. Mais, sauf erreur, la biblio­thèque Chantal Mauduit a rem­placé à la fois la biblio­thèque des Eaux-Claires et un équi­pe­ment asso­cia­tif « Le Plateau », contre l’a­vis de beau­coup. Mais on pré­fère rebap­ti­ser les biblio­thèques avec des noms fémi­nins ! Tout cela est à l’i­mage d’une muni­ci­pa­lité lit­té­ra­le­ment hors-sol, tota­le­ment ivre d’idéologie.

        sep article
      • Parce qu’il existe encore des « beaux quar­tiers » dans le Grenoble LFIcolo ?

        sep article
      • je me per­mets de cor­ri­ger une chose : le quar­tier des Eaux Claires, où était implan­tée cette biblio­thèque avant son démé­na­ge­ment, n’est pas ce que l’on appelle un « beau quar­tier ». C’est un quar­tier popu­laire, et pour moi, les cités envi­ron­nantes en font plei­ne­ment par­tie. Beaucoup de jeunes de ces quar­tiers s’y ren­daient pour lire ou étu­dier dans le calme, car une biblio­thèque, c’est aussi cela : un lieu pai­sible où l’esprit peut gran­dir au contact de tous ces beaux livres.

        La déci­sion de trans­fé­rer ces ouvrages dans une ancienne salle de sport, en bor­dure d’un quar­tier où nos poli­ciers livrent un com­bat quo­ti­dien contre le tra­fic qui gan­grène ces lieux, me semble com­plè­te­ment irra­tion­nelle. Une biblio­thèque n’est pas un outil de lutte contre le tra­fic de drogue, et c’est pré­ci­sé­ment ce que je reproche a notre maire :avoir fait de cet espace de culture un sym­bole poli­tique mal placé, au mépris des réa­li­tés du terrain.

        J’espère qu il recon­naî­tra cette erreur et qu il envi­sa­gera de rou­vrir l’ancienne biblio­thèque, qui est tou­jours là, prête à accueillir à nou­veau ceux qui en ont réel­le­ment besoin.

        sep article
  8. Monstrueux, comme d’hab.
    Néanmoins, tout espoir n’est pas perdu que Grenoble pour­suive sa des­cente encore plus bas grâce à la poli­tique LFIcolo.
    Pour ça, Eric « je m’en fous un peu » a choisi Laurence Ruffin (j’ou­blie les deux pom pom girls) pour conti­nuer après lui.

    sep article

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