FLASH INFO – À la suite des vents violents du week-end, une partie du toit du Centre hospitalier universitaire (CHU) Grenoble-Alpes s’est arrachée, le dimanche 22 décembre 2024. Il s’agit de celle de l’internat. Vingt-six personnes étaient présentes au moment des faits mais aucun blessé n’est à déplorer. Toutes ont pu être relogées en attendant la fin des travaux et les autres occupants des lieux le seront au fur et à mesure de leur retour à l’hôpital.
Météo France prévoyait des rafales violentes, le dimanche 22 décembre 2024 en Isère… et ne s’est pas trompée : le vent a arraché une partie du toit du bâtiment des internes du Centre hospitalier universitaire (CHU) Grenoble-Alpes, à La Tronche, soulevant également la charpente. Aucun blessé n’est toutefois à déplorer parmi les 26 personnes sur place au moment des faits.
Cette situation entraînant malgré tout un risque structurel pour les murs, le CHU a pris des mesures rapides pour « garantir la sécurité des occupants et organiser leur relogement ». En tout, 68 personnes sont concernées par le relogement organisé par le centre hospitalier. Les 42 absents seront donc progressivement relogés. Pour l’instant, les internes sont répartis dans des logements du Crous, à la maison des parents, à la maison d’accueil hospitalière et dans des appartements de fonction.
Le CHU compte sur la mobilisation de tous les acteurs du territoire
Le CHU Grenoble-Alpes doit désormais s’organiser pour mener des travaux. Il y en avait par ailleurs déjà eu en 2019 et en 2020. Et d’autres étaient en cours dans le bâtiment des internes depuis 2020, notamment pour une rénovation intérieure1Montant de 850 000 euros..
Météo France avait lancé une alerte vent violent le 22 décembre 2024. Le CHU Grenoble-Alpes a été touché de plein fouet. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Le centre hospitalier conduira donc des expertises pour déterminer la nature des opérations à réaliser. En attendant, les accès autour du bâtiment (chemin de l’Agnelas et parking) sont condamnés. Le CHU cherche néanmoins des solutions sur un temps long afin que les internes soient hébergés au mieux car le bâtiment sera inaccessible pendant une durée indéterminée. Il compte donc sur « la mobilisation de l’ensemble des acteurs du territoire ».