FLASH INFO – Le décret se sera fait attendre près de deux mois et a finalement été publié au Journal officiel le samedi 30 novembre 2024. Les dates de l’élection législative partielle sur la première circonscription de l’Isère sont fixées au dimanche 12 janvier et (en cas probable de second tour) au dimanche 19 janvier 2025.
L’organisation de l’élection législative partielle fait suite à la démission du député Insoumis-NFP Hugo Prévost, élu au mois de juillet 2024 avant de démissionner au mois d’octobre suivant. Ce dernier, qui avait battu (de peu) le député macroniste sortant Olivier Véran, était en effet sous pression après l’annonce de son exclusion du groupe parlementaire LFI, pour cause d’accusations de « faits graves à caractère sexuel ». Des faits qui se seraient déroulés lorsque le militant était responsable du syndicat Union étudiante.
Le code électoral prévoyant l’organisation d’une nouvelle élection dans les trois mois suivant la démission d’un député, les premiers pronostics tablaient sur un scrutin se déroulant à cheval sur les mois de novembre et de décembre 2024. Une perspective qui s’envola rapidement face à l’absence d’annonce des dates officielles. La nouvelle préfète de l’Isère Catherine Séguin n’a d’ailleurs pas manqué d’en plaisanter à l’occasion de sa rencontre avec la presse. « Ce sera un dimanche ! », a‑t-elle ainsi répondu aux journalistes qui lui demandaient quand les dates seraient enfin officiellement connues.
La presse n’était pas seule à attendre l’annonce des dates du scrutin. Les candidats potentiels se sont eux aussi, dans un premier temps, gardés de faire connaître leurs intentions… avant de devoir changer de plan devant le silence de l’État. Dans certains cas, le casting reste inchangé par rapport à juin 2024 : ainsi, Nathalie Béranger est-elle de nouveau investie par Les Républicains, tandis qu’Alexandre Lacroix porte les couleurs de l’union entre Éric Ciotti et le Rassemblement national, et Rémi Adam celles de Lutte ouvrière.
Du côté du NFP, après le parachutage raté de Lucie Castets et le retrait (contraint) d’Amandine Germain, c’est finalement Lyes Louffok qui a été investi, après avoir été candidat malheureux dans le Val-de-Marne au mois de juin. Olivier Véran, pour sa part, a choisi de ne pas se représenter et a laissé la place à son ancienne suppléante Camille Galliard-Minier.
Enfin, au rayon des surprises, l’avocat Hervé Gerbi a annoncé sa candidature, de même que le fondateur du mouvement Grelive, François-Marie Périer. Reste maintenant à savoir si le casting est au complet.