FOCUS – Lucie Castets, pressentie pour être candidate du Nouveau Front populaire sur la première circonscription de l’Isère, a finalement jeté l’éponge. De quoi relancer le débat sur qui portera les couleurs du NFP dans le cadre d’une législative partielle dont les dates sont encore inconnues. Ce non sans susciter du dépit parmi les formations de gauche et faire ressortir les tensions entre le Parti socialiste et La France insoumise.
La législative partielle à venir sur la première circonscription de l’Isère commence à prendre des allures de feuilleton à rebondissements… quand bien même ses dates, ainsi que ses candidats, ne sont pas encore officiellement connus (voir encadré). Dernier événement en date ? L’annonce du désistement de Lucie Castets, survenu vendredi 18 octobre 2024 au soir.
Celle que le Nouveau Front populaire avait voulu porter à Matignon était pourtant pressentie pour représenter l’union de la gauche sur la circonscription, malgré des attaches bien plus parisiennes qu’iséroises.
Pressentie comme candidate sur la première circonscription de l’Isère, Lucie Castets a finalement renoncé. DR
« Les conditions n’ont pas été réunies », a indiqué Lucie Castets dans un communiqué, pour permettre de mener à bien sa candidature. En toile de fond ? D’une part, un coup de pression à peine dissimulé du Parti socialiste de l’Isère, dont les militants avaient investi Amandine Germain comme candidate jeudi 17 octobre. D’autre part, une exigence de La France insoumise que la candidate, en cas de victoire, rejoigne le groupe LFI à l’Assemblée nationale. Ceci alors que Lucie Castets, qui n’a sa carte à aucune formation du NFP, revendique son indépendance.
Marine Tondelier dénonce les « méthodes de bourrin » du PS et de LFI
Le renoncement de Lucie Castets n’est pas du goût de tout le monde. « Comme beaucoup de Françaises et de Français, j’aurais aimé voir Lucie Castets à l’Assemblée », a regretté la cheffe de file des Écologistes Marine Tondelier auprès de France 3. Ce, non sans mettre en parallèle l’attitude « très digne et très classe » de la non-candidate et les « méthodes de bourrin » des formations de gauche. Soit, en creux, celles de LFI comme des socialistes, dont la désignation par leurs soins d’Amandine Germain est jugée « très inélégante ».
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3 réflexions sur « Renoncement de Lucie Castets : la première circonscription de l’Isère, théâtre des tensions au sein du NFP »
Très bien s’occuper de la future législative.Mais à quand PlaceGrenet se penche sur la démission d’Hugo Prévost accusé de « faits graves à carractère sexuel ». A ma connaissance ces faits n’ont été explicités nulle part, aucune plainte n’a été déposée. Hugo Prevost dans son communiqué reconnaît « la gravité des accusations », mais pas qu’elle sont justifiées, il donne pour raison de sa démission « la décision de LFI », bizarre LFI prévaudrait sur la justice de la république ? et surtout quelle décision ? Exclure pour des faits établis (on aimerai savoir lesquels et que la justice soit saisie)? ou libérer une circonscription ?
Un cadre de EELV : « La valeur ajoutée de Lucie Castets c’est de ne pas être LFI. »
EELV par la voix de Marine Tondelier : « Elle aurait été Insoumise, c’est l’étiquette qu’on voulait lui coller. » en utilisant « des méthodes de bourrins ».
Qu’en pensent Hugo Prevost, Elisa Martin, Alan Confesson, Eric Piolle ?
C’est quoi la NFP ?
La NUPES, sous un autre nom pour faire oublier qu’elle avait pourri en quelques mois.
Rien d’étonnant donc qu’elle montre déjà des fissures béantes. La seule question est de savoir quand cette mésalliance se terminera comme la farce de la NUPES.
C’est inévitable et on en est pas loin. Surtout à Grenoble où LFI a montré qui ils sont en intronisant Hugo Prevost (accusé de harcellement sexuel) et Elisa Martin (accusée de concussion).