Le député isérois Hugo Prévost exclu du groupe LFI sur fond d'accusations de "faits graves à caractère sexuel"

Le député isé­rois Hugo Prévost exclu du groupe LFI, sur fond d’ac­cu­sa­tions de « faits graves à carac­tère sexuel »

Le député isé­rois Hugo Prévost exclu du groupe LFI, sur fond d’ac­cu­sa­tions de « faits graves à carac­tère sexuel »

FOCUS – Le député de la pre­mière cir­cons­crip­tion de l’Isère Hugo Prévost fait l’ob­jet d’une exclu­sion du groupe par­le­men­taire LFI, après des accu­sions « concer­nant des faits graves à carac­tère sexuel », a annoncé le groupe par voie de com­mu­ni­qué au soir du mardi 8 octobre 2024. Un coup de ton­nerre dans le pay­sage poli­tique isé­rois, où le jeune élu avait créé la sur­prise en bat­tant le député sor­tant Olivier Véran lors des légis­la­tives anti­ci­pées de juin et juillet 2024.

C’est un coup de ton­nerre dans la classe poli­tique isé­roise : le député LFI de la pre­mière cir­cons­crip­tion de l’Isère Hugo Prévost fait l’ob­jet d’une exclu­sion du groupe par­le­men­taire Insoumis, après des accu­sa­tions « concer­nant des faits graves à carac­tère sexuel pou­vant rele­ver d’in­frac­tions pénales ». Une infor­ma­tion ren­due publique par la France insou­mise, mardi 8 octobre 2024 par la voie d’un com­mu­ni­qué dif­fusé sur les réseaux sociaux. Celui-ci pré­cise par ailleurs que les faits pré­su­més en ques­tion sont anté­rieurs à l’é­lec­tion du député.

Quand Hugo Prévost (à droite), alors président du syndicat UEG, soutenait l'Union syndicale Science-Po Grenoble et son responsable Thomas Mandroux, dans la tourmente après des accusations publiques et nominales "d'islamophobie" contre deux professeurs en 2021. © Florent Mathieu - Place Gre'net

Quand Hugo Prévost (à droite), alors pré­sident du syn­di­cat UEG, sou­te­nait l’Union syn­di­cale Sciences Po Grenoble et son res­pon­sable Thomas Mandroux, dans la tour­mente après des accu­sa­tions publiques et nomi­nales « d’is­la­mo­pho­bie » contre deux pro­fes­seurs en 2021. © Florent Mathieu – Place Gre’net

Âgé de 25 ans, l’é­tu­diant gre­no­blois en éco­no­mie, ancien pré­sident du syn­di­cat UEG (Union des étu­diants de Grenoble), avait créé la sur­prise en bat­tant dans les urnes le député sor­tant Olivier Véran à la faveur des élec­tions légis­la­tives anti­ci­pées de juin et juillet 2024.

Il avait, pour ce faire, béné­fi­cié du sou­tien mas­sif des forces de gauche de l’ag­glo­mé­ra­tion gre­no­bloise et même au-delà, dans le cadre du Nouveau Front popu­laire. Son seul lan­ce­ment de cam­pagne avait ainsi été l’oc­ca­sion d’un impres­sion­nant ras­sem­ble­ment d’é­lus et de res­pon­sables politiques.

« Une volonté de contrôle sexuel et poli­tique des femmes »

Le groupe par­le­men­taire Insoumis explique qu’une délé­ga­tion a audi­tionné le député isé­rois, le 2 octobre 2024. « Il est res­sorti de cette audi­tion, ainsi que des élé­ments du dos­sier […] à l’ap­pui de plu­sieurs témoi­gnages, que la gra­vité des faits repro­chés et leur carac­tère sys­té­mique néces­si­taient de sai­sir le groupe par­le­men­taire afin qu’il pro­nonce une sanc­tion », indique encore le com­mu­ni­qué. Ce en ajou­tant que « la jus­tice pourra être sai­sie si les per­sonnes concer­nées en décident ». Le par­quet de Grenoble note, pour sa part, ne trou­ver « aucune trace de plainte ».

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Florent Mathieu

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7 réflexions sur « Le député isé­rois Hugo Prévost exclu du groupe LFI, sur fond d’ac­cu­sa­tions de « faits graves à carac­tère sexuel » »

  1. Autour du 09/10/2024 j’avais envoyé un com­men­taire un peu long peut-être, n’ai pas reçu le mail annoncé disant qu’il avait été publié, ni une rai­son de non publi­ca­tion. Pour faire bref une inter­ro­ga­tion sur la rapi­dité de la démis­sion, le fait qu’aucun fait pré­cis n’ai été cité et que des ins­tances poli­tiques ou pri­vées imposent une jus­tice paral­lèle et une condam­na­tion lourde sans que la jus­tice de la répu­blique ait été saisie

    sep article
    • Bonjour, pour une rai­son que nous igno­rons, le com­men­taire était arrivé dans les spams. Nous l’a­vons res­tauré et publié. Cordialement.

      sep article
  2. Photo révé­la­trice en effet.
    Au pre­mier plan avec Hugo Prevost : Alan Confesson déjà mis en cause dans l’af­faire Elisa Martin, preuve enre­gis­trée à l’appui.
    Derrière les deux membres du parti sou­mis à Mélenchon, des bobo girls au deuxième plan.

    sep article
    • Et encore plus der­rière, il me semble recon­naître le conseiller dépar­te­men­tal EELV du tout en vélo.

      sep article
      • Si c’est lui il com­plète bien le tableau vu qu’il fait l’ob­jet d’une enquête pour favoritisme.

        sep article
  3. sep article
  4. On lui aurait pour­tant donné le bon Dieu sans Confesson… (voir la photo d’illustration).

    sep article

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  EN BREF — Par voie de communiqué, plusieurs syndicats isérois réagissent à la campagne de collage nominatif contre deux professeurs de Sciences Po Grenoble Lire plus

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