FOCUS – Les élections législatives anticipées de 2024 ont pris fin avec leur second tour au soir du dimanche 7 juillet. Entre poussée confirmée de la gauche, disparition des parlementaires macronistes, nouveaux succès pour le Rassemblement national et forte participation, tour d’horizon du scrutin sur les dix circonscriptions de l’Isère.
Premier enseignement des résultats du second tour des législatives 2024, au soir du dimanche 7 juillet : la participation, déjà très élevée au premier tour, n’a pas fléchi au second. Six circonscriptions sur dix dépassent le taux de 70 % de participation, avec un record de 75, 67 % sur la première.
C’est la deuxième circonscription qui a le moins voté, avec une participation à hauteur… de 67,63 % des électeurs inscrits. À titre de comparaison, seules deux circonscriptions passaient la barre des 50 % en 2022, la dixième affichant même un taux de 42,75 %.
Bureau de vote du Vieux-Temple à Grenoble. La participation est restée forte entre le premier et le second tour des législatives 2024, mais le taux de vote blanc a très souvent augmenté drastiquement. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Seules deux circonscriptions ont vu la participation légèrement baisser entre le 30 juin et le 7 juillet. À savoir la troisième, où Élisa Martin affrontait Christel Dupré, avec un taux passant de 70,01 % à 68,44 %, soit environ mille électeurs de moins. De même que la sixième, où Alexis Jolly s’opposait à Yaqine Di Spigno, avec une participation à 68,16 % au second tour, contre 69,03 % au premier, soit une perte d’environ 800 électeurs.
En revanche, le vote blanc marque une réelle progression sur de nombreuses circonscriptions. Les “scores” sont impressionnants : 10,50 % des suffrages exprimés sur la 9e, 9,65 % sur la 6e, 9,03 % sur la 10e, 7,36 % sur la 3e… Une tendance qui s’observait déjà en 2022, sans atteindre des taux aussi élevés.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 74 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
Une réflexion sur « Législatives 2024 : l’Isère entre domination de la gauche, nouveaux succès du RN… et effondrement du macronisme »
Les Meylanais, qui vont subir un député Les Fachos Insoumis « grace » à leur maire Philippe Cardin, ne manqueront pas de le dégager sec aux prochaines municipales.