DROIT DE SUITE – Après l’artisan de la rue Cuvier et la riveraine de la rue Maupassant, c’est au tour d’une habitante de la rue Lesage de Grenoble de prendre la parole pour faire valoir son opposition au projet de Place aux enfants dans sa rue. Elle a également déposé un recours contre le projet de piétonnisation, et ne cache pas sa colère à l’égard de la Ville et plus particulièrement envers l’adjoint Gilles Namur.
« On travaille pour l’intérêt général. » La phrase, prononcée par l’adjoint à l’Espace public de la Ville de Grenoble Gilles Namur à propos du projet de Place aux enfants, a fait bondir une riveraine de la rue Lesage. Une volonté de poursuivre le projet une nouvelle fois affimée au cours de la présentation des aménagements du square du Moucherotte et, dans la foulée, de la Place aux enfants rue Tanant.
Trois recours ont été déposés contre différents projets de piétonnisation de rue, dans le cadre de l’opération Place aux enfants de la Ville de Grenoble.
Avec le serrurier de la rue Cuvier et une autre riveraine de la rue Maupassant, l’habitante de la rue Lesage est la troisième à avoir déposé un recours contre le projet de piétonnisation de voies situées devant des écoles. « Trois personnes qui sont vent debout contre le projet parce que leur intérêt à [elles] est gêné, et à côté énormément de gens qui le plébiscitent », relativisait encore Gilles Namur à l’occasion de la visite de la Place aux enfants rue Tanant.
La riveraine demande à pouvoir se garer devant chez elle
Intérêt général ? « Ils s’en foutent de mon intérêt, et mon intérêt fait partie de l’intérêt général ! », répond la riveraine de la rue Lesage. Qui ne cache pas son animosité vis-à-vis de la Ville, et plus particulièrement de Gilles Namur, qu’elle qualifie de « fieffé menteur ».
« J’ai presque envie de porter plainte, vu la façon dont il parle des riverains qui s’opposent au projet. Il ne nous donne rien. Il n’est jamais venu dans ma rue ! », lance-t-elle.
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Une réflexion sur « Place aux enfants : « Mon intérêt fait partie de l’intérêt général », proteste une riveraine de la rue Lesage »
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