FLASH INFO – Le collectif StopMicro accueille une étape de la Traversée des luttes pour l’eau, mardi 3 septembre 2024, avec l’organisation d’un repas sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, à l’Université autogérée (921 rue des Résidences), à partir de midi. Lancée le 2 septembre, la Traversée des luttes pour l’eau est partie du Marais Poitevin pour rejoindre Vicence en Italie, où se déroule le Camp climat de Venise du 5 au 8 septembre.
C’est à l’initiative du collectif Bassines non merci, opposé à la rétention d’eau pour l’irrigation des cultures, et dans le cadre des Soulèvements de la terre que la Traversée des luttes pour l’eau a été organisée. Objectif (très politique) revendiqué du mouvement ? « Alerter sur les enjeux d’accaparement et de pollution des eaux, […] renforcer nos liens entre résistances populaires face au durcissement des violences d’État, et […] construire un mouvement de défense de l’eau par-delà les frontières nationales », indique-t-il dans un communiqué.
Un discours qui fait naturellement écho à celui du collectif StopMicro, lequel rappelle « lutter contre l’accaparement de l’eau, les nuisances et les usages des puces produites par les industries de la micro-électronique, en particulier Soitec et STMicroelectronics ». À cet effet, les militants ont multiplié les mobilisations et considéré comme une victoire la suspension de l’extension prévue par Soitec sur la zone d’activité économique de Bernin, pour laquelle ils ont volontiers débouché le champagne.
Pour le collectif, accueillir une étape de la Traversée des luttes pour l’eau « est aussi l’occasion de rappeler que l’entreprise STMicroelectronics est une multinationale franco-italienne ». « D’où l’importance de renforcer nos liens avec nos camarades italien-nes et à travers le monde », ajoute-t-il, en considérant qu’au-delà de la seule question des ressources en eau, « les industries de la microélectronique et du numérique détruisent le vivant à toutes leurs étapes de fabrication, en commençant par l’extraction minière et en finissant par les déchets dont on ne sait que faire ».
« [La] Traversée de 1 300 km s’effectuera en convoi motorisé et sera l’occasion de mettre en lumière de diverses manières des mouvements de défense de l’eau mais aussi de renforcer les liens entre ces mouvements et d’échanger autour des perspectives communes », notent pour leur part les organisateurs de la Traversée. Ce en assurant que « les luttes pour l’eau engagées sur ces territoires ne cherchent pas à préserver vainement un patrimoine [mais] cherchent à redonner vie à ces lieux dans un souci de soin pour l’ensemble des formes de vie ».
2 réflexions sur « Le collectif StopMicro accueille une délégation de la Traversée des luttes pour l’eau sur le campus de Grenoble »
On entend pas les LFIcolos défendre l’industrie phare de Grenoble, où ont travaillé l’adjoint Gilles Namur, le conjoint de l’adjointe Maud Tavel, etc.
Quel bande de crétins ! Sont-ils Grenoblois de tenter de saborder ce qui fait la force de notre ville et de notre métropole, la haute technologie, à l’image des élus de la municipalité / métropole qui ont voté contre plusieurs projets à la métropole ? 😡👎🏼