FLASH INFO – La (nouvelle) députée LR-RN de la huitième circonscription de l’Isère Hanane Mansouri annonce avoir adressé un courrier au ministre démissionnaire de la Santé Frédéric Valletoux pour l’alerter de la fermeture annoncée du cabinet médical de Septème. L’établissement mettra en effet définitivement fin à son activité le 1er octobre 2024.
Les raisons de la fermeture du cabinet médical de Septème ? Ses fondateurs, qui exercent la médecine générale depuis plus de trente ans, mettent tous deux fin à leur activité : Véronique Chevrel pour des raisons de santé, et Jean-Michel Oriol pour cause de départ à la retraite, rapporte Le Dauphiné libéré. Une troisième associée est, pour sa part, en arrêt longue maladie, et une quatrième collaboratrice a pris la décision d’aller exercer dans une autre commune, à près de 20 kilomètres de Septème.
La commune de plus de 2 000 habitants perd ainsi son seul et unique cabinet médical, les praticiens n’ayant trouvé personne pour reprendre leur activité. Auprès du quotidien régional, Véronique Chevrel explique que les jeunes médecins ne bénéficieraient d’aucune aide dans le cas d’une installation, le territoire n’étant pas considéré comme déficitaire en matière d’offre médicale. Le projet de création d’une maison de santé pluridisciplinaire avec d’autres communes serait quant à lui à l’étude, depuis (seulement) un an, selon France Info.
Dans son courrier en date du 20 août 2024, la députée LR-RN, porte-parole du groupe « À droite ! » à l’Assemblée nationale, pointe du doigt une fermeture qui « menace de laisser des milliers de patients sans accès à un médecin traitant, aggravant ainsi une situation déjà fragile ». Et d’ajouter que « cette situation affaiblit considérablement l’offre de soins de proximité, particulièrement pour nos aînés, et met en péril l’existence de la seule pharmacie du village ».
Autre crainte exprimée par la parlementaire : « La disparition de ce cabinet médical va accentuer la pression sur l’Hôpital Lucien-Hussel de Vienne, déjà confronté à des difficultés croissantes, dont la fermeture du Smur la nuit ainsi que 15 jours par mois, la disparition de spécialités, et la régulation des urgences par le 15″. Et Hanane Mansouri de conclure en considérant que le cas de la commune de Septème « illustre parfaitement les situations liées à la désertification médicale en zone rurale ».