FLASH INFO – Le 7 août 2024, une fusillade avait éclaté devant l’entrée du parking souterrain de la rue Alphonse-Terray, quartier Chorier-Berriat à Grenoble. Deux individus originaires de Seine-et-Marne, blessés par balles, soupçonnés de vente d’arme, ont fait l’objet d’une mise en examen avant de se voir incarcérés, a fait savoir, samedi 10 août, le procureur de la République de Grenoble.
Cette nouvelle fusillade ne faisait que se rajouter à la longue liste de celles survenues dans la capitale des Alpes au cours de ces derniers mois. À l’arrivée des secours et de la police, ses deux victimes âgées de 22 et 27 ans, présentaient pour le premier une blessure à la jambe, pour le second une à la main. Le plus jeune, plus gravement blessé, a dû être hospitalisé tandis que le second a été soigné sur place par les équipes du Samu de l’Isère et des sapeurs-pompiers du Sdis.
Le parquet de Grenoble avait alors ouvert une instruction non seulement pour la tentative de meurtre sur les deux franciliens, mais également « pour association de malfaiteurs, détention et transports d’armes de catégorie B », a annoncé samedi 10 août, Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble.
Si pour l’heure l’enquête n’a pas encore pu déterminer les circonstances exactes de la fusillade ni identifier ses auteurs, les deux individus pourraient avoir rallié Grenoble « pour vendre une ou plusieurs armes et des munitions à des délinquants liés au trafic de stupéfiants », selon Éric Vaillant. D’ailleurs, d’après le Dauphiné libéré, les deux mis en cause seraient arrivés à Grenoble « à bord d’une voiture dans laquelle se trouvaient des munitions ». Notamment des cartouches de calibre 9 mm, selon Éric Vaillant.
Une vente d’armes qui aurait vraisemblablement mal tourné
L’opération de vente d’armes aurait, selon toute vraisemblance, mal tourné entre les différents protagonistes impliqués. Cependant, les deux mis en cause « nient les faits reprochés et restent présumés innocents jusqu’à leur condamnation définitive par une juridiction », précise le représentant du Parquet.
L’homme de 27 ans s’est vu déféré vendredi 9 août devant un juge d’instruction saisi de la double tentative de meurtre qui l’a placé en détention provisoire. Quant à son compagnon, sorti de l’hôpital sur avis médical, ce dernier a lui aussi fait l’objet d’une mise sous écrou après sa mise en examen, samedi 10 août.