EN BREF – Le site Geonature Citizen permet désormais aux Grenoblois de suivre la population d’oiseaux dans leurs nichoirs et dans ceux mis en place par les services de la Ville. Le tout sous la forme d’une plateforme en ligne collaborative.
Il est désormais possible pour les Grenoblois d’assurer le suivi de leurs nichoirs via l’application collaborative Geonature Citizen. Une plateforme qui permet d’évaluer le taux d’occupation des équipements, avec un focus sur deux moments clés de l’année : le printemps, durant la période de reproduction des oiseaux, et l’hiver, au moment où sont réalisés les nettoyages des nichoirs. L’application permet aussi de suivre l’occupation des nichoirs municipaux et de mesurer la pertinence du dispositif, issu du Budget participatif 2017.
L’intérêt d’installer des nichoirs ? « Avec l’urbanisation et l’isolation des bâtiments, les oiseaux trouvent de moins en moins de refuges naturels », indique la Ville de Grenoble. Pour la municipalité qui revendique une gestion des espaces verts soucieuse du bien-être des volatiles, les nichoirs s’avèrent donc essentiels aux 169 espèces recensées en ville, du moineau à la mésange bleue en passant par le rouge-gorge… ou ce mammifère ailé qu’est la chauve-souris.
Des nichoirs à surveiller via une application… exigeante
« Après avoir installé un nichoir en hiver, le Grenoblois-es peuvent le géolocaliser sur Geonature Citizen. Dès le retour des beaux jours, il s’agit d’observer si une espèce fait des allées et venues pour nourrir ses oisillons dans le nichoir préalablement installé », explique la Ville.
Il convient ensuite de reconnaître l’espèce de l’oiseau en question, afin de l’indiquer sur la plateforme. « Toutes les informations utiles peuvent être notées dans l’application (matériaux formant le nid, présence de fourmis, d’œuf, etc.) », note-t-elle encore.
Concernant les nichoirs installés (et entretenus) par les services de la Ville, « sur la période 2021 – 2023, le taux d’occupation des nichoirs installés est de 81 % », note la municipalité. Soit, à ses yeux, « une véritable réussite qui illustre le besoin des oiseaux cavernicoles (principalement des mésanges) de bénéficier d’endroits où nicher ».
Et de rappeler que les particuliers sont invités à ne nettoyer que leurs propres nichoirs, mais pas ceux de la Ville. Tout comme il convient de ne pas déranger les oiseaux, en particulier de février à septembre, leur période de reproduction.
Une “application” Geonature Citizen, en trompe‑l’œil ?
Quid de Geonature Citizen ? Présentée comme “application” par la Ville de Grenoble, celle-ci n’est cependant pas installable via un App Store ou un programme PC mais se trouve en réalité en hébergement sur le site de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, où l’utilisateur, après inscription, peut ajouter son point d’observation.
Inutile donc d’essayer d’installer cette “application” soi-même, la solution logicielle se présentant uniquement sous forme de script et de code. Le seul “mode d’emploi” de l’installation aurait d’ailleurs de quoi donner la migraine à nombre d’utilisateurs. Exemple de consigne : « Si vous voulez adapter le contenu des vues matérialisées, vous pouvez modifier le fichier data/atlas/atlas.vm_observations.sql puis relancer ce script global de la BDD ». Autant dire que l’internaute non aguerri risquerait d’y laisser des plumes !
Article modifié le 12 août 2024 à 14 heures
10 réflexions sur « Une plateforme participative en ligne pour assurer le suivi des nichoirs sur Grenoble »
« Inutile donc d’essayer d’installer cette “application” soi-même, la solution logicielle se présentant uniquement sous forme de script et de code. »
-> Il s’agit d’un site web, accessible depuis un smartphone et non d’une « application » pour smartphone
Le lien que vous mentionnez concerne l’installation du moteur de l’application open-source qui a permis de déployer le site (ce que les informaticiens de la LPO on fait pour installer l’outil).
C’est un peu comme si vous donniez le lien de comment installer « wordpress » sur son téléphone pour accéder à un site internet dont le moteur est wordpress…
Bref, une petite correction ne ferait pas de mal 😉
L’article a déjà été modifié, merci. Pour rappel, c’est bien sous le vocable « d’application » que la plateforme a été présentée, d’où la confusion.
Non, l’article mentionne toujours le lien d’installation vers le moteur GeoNature-Citizen, avec ce sous-titre : « Une “application” Geonature Citizen, en trompe‑l’œil ? », ce qui est trompeur !
GeoNature-citizen est bien l’application » web qui a permis de généré ce site ((https://fr.wikipedia.org/wiki/Application_web). Il manquait peut être le terme « web » dans la présentation… d’ou la nécessité de clarification et non d’ajout de confusion de votre part 😉
Toujours pas !
Le rédacteur de cet article n’a rien compris.…
Le lien vers cet appli sur les serveurs de la LPO est la :
https://gncitizen.lpo-aura.org/fr/programs/4/sites
La documentation en lien dans cet article concerne les personnes qui vont l’installer sur un serveur ce n’est donc pas pour le quidam.
Donc plutôt que de faire du troll, cherchez un peu à comprendre.
Bonjour. Merci pour le lien. En l’occurrence, le rédacteur de cet article, moi-même, n’a en effet visiblement pas saisi la procédure. L’accusation de « faire du troll » n’a, en l’occurrence, aucun sens. Cordialement.
Je pense que vous n’avez pas compris. Le lien c’est la doc d’installation de cet outil sur un serveur. Bien sur que c’est toujours comme ça : des docs, des scripts, etc…
Pour utiliser l’appli déjà installer par la LPO c’est la : https://gncitizen.lpo-aura.org/fr/programs/4/sites
Pour bobos ingénieurs de la tech grenobloise qui vote écolo…
Le lien de l’appli :
https://gncitizen.lpo-aura.org/fr/programs/4/sites
Le rédacteur de la news n’a rien compris
Merci, l’article a été remodelé.